Les regards sont braqués, ce soir, vers la capitale ivoirienne Abidjan, qui a accueilli le quart de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football entre l'ASEC Mimosas et son hôte marocain, la Renaissance de Berkane L'enjeu principal était le maillot de l'équipe marocaine, qui avait provoqué une grande controverse lors de la demi-finale de la compétition la saison dernière.
Le club marocain s'est finalement conformé à la récente directive de la Confédération africaine de football (CAF), qui interdit désormais strictement toute inscription ou symbole politique sur les maillots. Ainsi, la Renaissance de Berkane a disputé le match sans la "carte fictive" et s'est contentée d'afficher le drapeau marocain à la place.
Cette décision de la CAF a été prise sous la pression de la Fédération algérienne de football, qui avait multiplié les correspondances auprès de l'instance africaine depuis la publication du verdict du Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne.
Ainsi, la carte fictive du Maroc, qui inclut illégalement des territoires appartenant à la République sahraouie, a été annulée de manière définitive par une décision du TAS et un règlement de la CAF. Cela souligne le rôle de l'Algérie et sa détermination à assainir le football africain face aux manipulations marocaines à travers la CAF.
Le Tribunal arbitral du sport avait rendu son verdict final le mois dernier dans l'affaire opposant l'USM Alger à la Renaissance de Berkane. Il avait statué que tout dessin, écriture ou image à connotation politique était strictement interdit sur les maillots.
Pour rappel, l’USM Alger, représentant l’Algérie, avait refusé de jouer la demi-finale retour de la Coupe de la CAF la saison dernière en raison de la présence de cette carte fictive sur le maillot du club marocain.
Rédaction
02/04/2025 - 17:56

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