Hassani annonce son intention d’introduire un recours

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Abdelali Hassani Cherif, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et candidat aux élections présidentielles du 7 septembre, a exprimé aujourd'hui, lors d'une conférence de presse, des doutes quant aux résultats annoncés par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Il a déclaré que le score de 170 000 voix qui lui a été attribué est "falsifié" et que le mouvement "ne reconnaît pas ces résultats".
Le candidat, qui a obtenu 3 % des voix selon les chiffres de l'ANIE, a annoncé son intention de déposer un recours devant la Cour constitutionnelle afin de "réviser et réexaminer les résultats".
Hassani a estimé que ces résultats nuisent à l'image du pays, surtout dans le contexte actuel où "il n'y a pas besoin de plus de manipulation", mais plutôt d'un "réveil des consciences". Il a accusé certaines parties d'avoir "manipulé les chiffres" pour donner une mauvaise image de la démocratie et de la gestion des élections en Algérie.
Il a également critiqué les autorités locales pour avoir "gonflé les résultats de manière illogique afin de conserver leurs postes", qualifiant ces pratiques de "blocage de toute réforme" et de facteur contribuant à la méfiance des citoyens envers le processus politique. Hassani a ainsi pointé du doigt l'ANIE, accusée d'être "mal préparée et incapable de bien gérer les élections".
Le candidat, qui est arrivé en deuxième position avec 3 % des voix, a dénoncé les tentatives de minimiser l'importance de son mouvement, affirmant que celui-ci persistera et que ces attaques ne l'affecteront pas.
Hassani a également réfuté les rumeurs selon lesquelles il y aurait une tentative de "blanchir l'image du candidat vainqueur", affirmant que la contestation porte exclusivement sur les "chiffres illogiques et opaques présentés par l'ANIE".
Il a conclu en appelant à la dissolution de l'ANIE, estimant qu'elle a montré "des dysfonctionnements évidents" dans la gestion des résultats et des élections, et a souligné qu'il serait impossible d'organiser de nouvelles élections sous la supervision de cette même instance.