L’extermination des enfants palestiniens continue

Des organisations internationales ont estimé que les lois et conventions internationales relatives à la protection des enfants sont devenues de l’encre sur du papier, face à la poursuite des crimes et des violations commises par l’occupation sioniste à l’encontre des enfants palestiniens, notamment dans la bande de Gaza.
Le directeur du programme de responsabilisation au sein du Mouvement mondial pour la défense des enfants, Ayed Abu eqtaish a expliqué dans un communiqué publié ce samedi, relayé par le réseau palestinien "Quds", que "la Journée de l’enfant palestinien passe cette année dans un contexte de crimes et de violations sans précédent contre les enfants palestiniens. L’occupation a tué environ 200 enfants en Cisjordanie depuis le début de l’agression le 7 octobre 2023, sans compter les crimes commis contre les enfants détenus dans les prisons israéliennes".
"Ces violations ont touché tous les droits de l’enfant reconnus dans les conventions internationales, en tête desquelles la Convention relative aux droits de l’enfant, qui était censée assurer soin et protection aux enfants dans les zones de conflit ou sous occupation militaire", a-t-il ajouté.
Abu eqtaish a déclaré qu’"il ne reste plus aucun droit pour les enfants de Gaza qui n’ait été totalement éradiqué, que ce soit le droit à la vie, à l’éducation, à la santé ou autres". Il a estimé que "les lois et conventions internationales relatives à la protection des enfants sont devenues de l’encre sur du papier, face à la poursuite des crimes sionistes contre les enfants palestiniens, en particulier dans la bande de Gaza".
Le responsable a poursuivi en affirmant que "les crimes de l’occupation se déroulent au vu et au su du monde entier, sans la moindre intervention pour assurer une protection, ce qui a transformé les lois internationales en simple encre sur du papier face à la machine criminelle israélienne".
Le juriste Abu eqtaish a souligné que "ces crimes révèlent l’ampleur du silence et de la complicité internationale avec l’occupation". Le génocide a frappé les enfants à tous les stades de leur vie, depuis les fœtus dans les ventres de leurs mères, en passant par les prématurés de moins de 9 mois dans les couveuses, jusqu’à l’âge fixé par la Convention internationale des droits de l’enfant, à savoir 18 ans.
Durant la guerre de génocide, l’armée d’occupation a tué environ 17 954 enfants, selon un communiqué de l’Office palestinien des statistiques, à la veille de la Journée de l’enfant palestinien.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a indiqué, le 1er avril dernier, que 322 enfants avaient été tués et 609 autres blessés depuis la reprise de la guerre de génocide et la violation du cessez-le-feu, le 18 mars dernier.
La directrice exécutive de l’UNICEF, Catherine Russell, a déclaré que les enfants de Gaza ont été contraints de retourner dans un cycle mortel de violence après l’effondrement du cessez-le-feu, appelant toutes les parties à respecter leurs obligations dans le cadre du droit international humanitaire.
Le 18 mars dernier, l’armée d’occupation a violé l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers, en vigueur depuis le 19 janvier dernier, et a repris la guerre de génocide contre la bande de Gaza.