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Un dirigeant de "Hamas" tué dans une frappe sioniste au Liban

dirigeant mouvement résistance "Hamas" été tué, fils fille, frappe sioniste Saïda, sud Liban, matinée vendredi, selon source palestinienne rapportée l'Agence France-Presse.La frap.

  • 21209
  • 1:47 Min
Un dirigeant de "Hamas" tué dans une frappe sioniste au Liban
Un dirigeant de "Hamas" tué dans une frappe sioniste au Liban

Un dirigeant du mouvement de résistance "Hamas" a été tué, ainsi que son fils et sa fille, dans une frappe sioniste à Saïda, dans le sud du Liban, dans la matinée de vendredi, selon une source palestinienne rapportée par l'Agence France-Presse.

La frappe a ciblé un appartement, où se trouvaient le dirigeant et ses deux enfants, selon la source qui a demandé à rester anonyme. De son côté, l'agence nationale de presse libanaise a confirmé la mort de trois martyrs dans la frappe menée par un drone "ennemi" sur l'appartement, provoquant deux explosions successives. L'attaque a créé un climat de panique à Saïda, la plus grande ville du sud du Liban, éloignée de la frontière avec l'entité sioniste, selon le correspondant.

La ville avait subi des frappes limitées pendant le conflit qui a duré près d'un an entre l'entité sioniste et le "Hezbollah", et même après la mise en place du cessez-le-feu en novembre dernier.

De son côté, les Brigades Al-Qassam, branche militaire du mouvement "Hamas", ont annoncé dans un communiqué qu'elles pleuraient le martyr de leur dirigeant Hassan Farhat ainsi que de son fils et de sa fille, tués dans une opération d'assassinat israélienne qui a visé leur appartement à Saïda, au sud du Liban.

Le 17 février, un responsable militaire de "Hamas" avait été tué dans une frappe israélienne qui a ciblé sa voiture à Saïda, où se trouve le camp de réfugiés de Ain el-Hilweh, le plus grand camp de réfugiés palestiniens au Liban.

La dernière frappe à Saïda a eu lieu après une journée marquée par plusieurs attaques sionistes dans le sud du Liban. L'une d'elles a détruit un centre de santé affilié au Hezbollah dans la ville de Naqoura, près de la frontière, tandis qu'une autre a blessé trois personnes.

Dans la nuit de mardi dernier, quatre personnes, dont un dirigeant du "Hezbollah", Hassan Bdeir, et son fils, ont été tuées dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, malgré le cessez-le-feu en vigueur entre l'État hébreu et le "Hezbollah" depuis le 27 novembre. Le 28 mars, la banlieue sud avait été ciblée pour la première fois depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

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