La paralysie permanente menace les enfants de Gaza

Le directeur des hôpitaux de campagne à Gaza, Marwan Al-Homs, a annoncé que le nombre de martyrs a dépassé les 52 000 depuis le début de l’agression sioniste. 

Dans une déclaration à la presse ce jeudi, Al-Homs a précisé que plus de 43 % des patients souffrant d’insuffisance rénale sont décédés, en raison de l’impossibilité d’accéder aux traitements médicaux.

Il a souligné que le ministère de la Santé est confronté à une pénurie dramatique de médicaments, conséquence directe de l’interdiction imposée par l’occupant sur l’entrée de l’aide médicale dans la bande de Gaza.

Dans un communiqué antérieur, le ministère de la Santé à Gaza a confirmé que l’occupation continue d’empêcher l’entrée des vaccins contre la poliomyélite pour le 40e jour consécutif, bloquant ainsi le déploiement de la quatrième phase de la campagne de prévention contre cette maladie.

Selon le ministère, 602 000 enfants sont exposés au risque de paralysie permanente et de handicaps chroniques si les vaccins ne sont pas acheminés rapidement. À cela s’ajoutent des complications sanitaires graves et sans précédent, dues à l’absence d’une alimentation saine et à l’insalubrité de l’eau potable.

Depuis le 2 mars, les forces d’occupation maintiennent la fermeture des points de passage vers Gaza, interdisant l’entrée de marchandises et d’aide humanitaire, ce qui a entraîné une aggravation de la famine dans l’enclave.

Ce jeudi, au moins 23 Palestiniens ont été tués et d'autres blessés lors des **bombardements israéliens sur plusieurs zones de la bande de Gaza.

Des sources médicales ont rapporté la mort de 22 personnes lors de frappes aériennes sur différentes localités depuis l’aube. Parmi eux, 9 corps ont été retrouvés, ainsi que plusieurs blessés, après une attaque contre l’ancien poste de police de Jabalia, au nord de Gaza.

Trois autres personnes ont été tuées dans une frappe sur une tente de déplacés de la famille Farajallah, dans la région de Al-Sawariha à l’ouest de Nuseirat (centre de Gaza).

Deux Palestiniens sont également morts dans une frappe visant une tente abritant des déplacés dans la zone d’Al-Atar, à Mawasi Khan Younès (sud).

Le prisonnier libéré Ali Al-Sarafiti, sa femme et leurs quatre enfants ont été tués lors d’un raid aérien sur leur maison dans le quartier Sheikh Radwan, au nord de Gaza-ville.

Deux autres personnes ont péri dans un bombardement ciblant la maison de la famille Al-Najjar, à Qizan Al-Najjar (sud de Khan Younès).

Des citoyens ont également été tués ou blessés dans une attaque contre l’est de Jabalia, tandis que des tirs d’artillerie ont touché la région nord-ouest de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Depuis le 18 mars 2025, l’armée sioniste a repris son offensive contre Gaza, rompant un cessez-le-feu qui avait duré environ 60 jours, obtenu grâce à une médiation américano-égypto-qatarie. 

Depuis cette date, plus de 1 928 personnes ont été tuées et 5 055 blessées.