Un groupe de pays européens membres du Conseil de sécurité de l’ONU a demandé à l’entité sioniste occupante de passer à la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu, de respecter ses engagements en vertu du droit international et de permettre un afflux immédiat d’aide humanitaire vers Gaza. Ils ont également salué les conclusions du sommet arabe concernant la reconstruction du territoire sinistré, sans déplacement des Palestiniens de leur terre.
Cette déclaration conjointe a été publiée hier, mercredi, par le Danemark, la France, le Royaume-Uni, la Grèce et la Slovénie, à l’issue d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité des Nations unies pour discuter de la situation dans la bande de Gaza.
S’exprimant au nom du groupe, le représentant permanent adjoint de la France auprès de l’ONU, Jay Dharmadhikari, a déclaré que "l’aide humanitaire doit immédiatement affluer vers la bande de Gaza. Nous appelons l’entité à respecter ses obligations en vertu du droit international et à permettre l’entrée de l’aide humanitaire de manière sûre et inconditionnelle."
Dharmadhikari a insisté sur la nécessité de trouver un moyen de transition vers la prochaine phase de l’accord de cessez-le-feu et de procéder à la libération des prisonniers entre l’entité sioniste et le mouvement de résistance Hamas.
Il a également exhorté l’Égypte, le Qatar et les États-Unis à redoubler d’efforts pour faciliter les négociations à ce sujet.
Le porte-parole du groupe européen a salué les efforts régionaux visant à parvenir à un consensus sur un plan unique pour la prochaine phase à Gaza, plan qui a été discuté lors du sommet extraordinaire de la Ligue arabe au Caire sur la Palestine. Il a également souligné que les palestiniens ne devraient pas être déplacés de Gaza.
Dharmadhikari a réaffirmé l’engagement des cinq pays (Danemark, France, Grèce, Slovénie et Royaume-Uni) en faveur d’une solution à deux États, conformément au droit international et aux résolutions des Nations unies.
Par ailleurs, lors du sommet arabe extraordinaire tenu au Caire mardi, la déclaration finale a réaffirmé le rejet du déplacement des palestiniens de leur terre et a adopté un plan de reconstruction de la bande de Gaza, insistant sur la nécessité d’imposer à l’entité sioniste le retrait des territoires syriens.
Le sommet a considéré que le plan proposé par l’Égypte pour la reconstruction de Gaza est "un plan arabe unifié", et a confirmé la volonté de fournir un soutien financier, matériel et politique pour sa mise en œuvre.
Enfin, il a exhorté la communauté internationale et les institutions financières internationales et régionales à accélérer leur soutien au plan, afin de faire face aux conséquences de la guerre de génocide menée par les forces d’occupation sionistes contre Gaza avec le soutien des États-Unis.
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