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Une note "confidentielle" de Retailleau pour faire pression sur l'Algérie

note interne rédigée services ministre français l’Intérieur, Bruno Retailleau, révélé l’ampleur niveau volonté faire pression l’Algérie nuire intérêts communs France. Rédigée semble a.

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Une note "confidentielle" de Retailleau pour faire pression sur l'Algérie
Une note "confidentielle" de Retailleau pour faire pression sur l'Algérie

Une note interne rédigée par les services du ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a révélé l’ampleur et le niveau de sa volonté de faire pression sur l’Algérie et à nuire à ses intérêts communs avec la France. Rédigée dans un ton qui semble agressif et éloigné du style administratif, cette note a suscité une controverse avec la Primature française. 

Selon le journal La Tribune du Dimanche, qui a obtenu et publié le contenu de ce document, la note contient des instructions strictes contre l’Algérie. Rédigée en trois pages, elle a été préparée avant la réunion du comité ministériel de contrôle de l’immigration, tenue à Matignon (siège de la Primature française) le 26 février. 

D’après l’analyse du journal, cette note témoigne de la détérioration des relations diplomatiques, sécuritaires et migratoires entre les deux pays. Son contenu, classé « hautement confidentiel et relevant du secret défense », est intitulé : « Crise politique avec l’Algérie : nécessité d’adopter un rapport de force ». 

La note évoque également ce que les services de Retailleau considèrent comme des « points de faiblesse de l’Algérie face à Paris » et détaille plusieurs mesures visant à accentuer la pression sur Alger. Elle souligne que « remettre en question les accords bilatéraux de 1968 », qui facilitent l’installation des Algériens en France, « n’est pas la seule solution recommandée ». Cela confirme que la gestion des relations avec l’Algérie n’est plus uniquement du ressort du ministère des Affaires étrangères, mais bien du ministère de l’Intérieur, révélant ainsi des dysfonctionnements et un chevauchement des prérogatives au sein du gouvernement français. 

Ces derniers jours, il est devenu évident que le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noel Barrot, n’est pas impliqué dans la gestion des dossiers liés à l’Algérie, bien qu’il s’agisse d’une question relevant des affaires étrangères. Cette compétence a été confiée à la droite, ou bien elle l’a accaparée, dans le but de régler ses comptes avec Alger, nourrie par des illusions et des complexes historiques qui continuent de l’obséder.

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