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Retailleau s'est acharné contre l'Algérie pour cet objectif

ministre français l’Intérieur, Bruno Retailleau, été l’une figures plus virulentes envers l’Algérie dernières semaines, raison derrière hostilité s’est révélée aujourd’hui.Tout été minutieuseme.

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Retailleau s'est acharné contre l'Algérie pour cet objectif
Retailleau s'est acharné contre l'Algérie pour cet objectif

Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a été l’une des figures les plus virulentes envers l’Algérie ces dernières semaines, et la raison derrière cette hostilité s’est révélée aujourd’hui.
Tout a été minutieusement calculé dans le parcours de Bruno Retailleau depuis sa nomination au poste de ministre de l’Intérieur dans le gouvernement de Michel Barnier, le 5 septembre 2024. Ce gouvernement a été renversé le 13 décembre après un vote de censure à l’Assemblée nationale.
Dès son arrivée au ministère, Retailleau a occupé le devant de la scène en attaquant les migrants et l’islam. L’affaire de l’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal, évoquée par le président Abdelmadjid Tebboune lors de son entretien avec L’Opinion au début du mois, a également soulevé des zones d’ombre. À la veille de son voyage en Algérie à la mi-novembre, Sansal a dîné avec Xavier Driencourt et Retailleau, et une rencontre entre eux était prévue à son retour.
Retailleau a exploité cette affaire à son avantage pour attaquer l’Algérie, sachant que s’en prendre à ce pays est une stratégie efficace pour séduire l’extrême droite en France. Il a ensuite enchaîné avec la polémique sur les influenceurs, allant jusqu’à expulser l’un d’eux sans respecter les règles légales et diplomatiques.
Ce parcours l’a conduit aujourd’hui, mercredi, à annoncer officiellement sa candidature à la présidence du parti Les Républicains, où il affrontera ouvertement le favori Laurent Wauquiez.
La chaîne BFMTV souligne que Retailleau a capitalisé sur la popularité qu’il a acquise ces dernières semaines pour se lancer dans la course à la tête d’un parti affaibli depuis la guerre de leadership entre Nicolas Sarkozy et François Fillon en 2014.

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