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Le porte-parole de l'Administration des opérations militaires, Hassan Abdel Ghani, a annoncé, mercredi soir, la nomination d'Ahmed al-Chara en tant que président de la phase de transition en Syrie. L'annonce a été faite lors d'une conférence marquant la victoire de la révolution syrienne, en présence des factions militaires et des forces révolutionnaires syriennes.
Abdel Ghani a déclaré : « Nous annonçons la nomination du commandant Ahmed al-Chara à la présidence du pays pour la phase de transition », précisant qu'il assumera les fonctions de président de la République et le représentera dans les forums internationaux.
Il a ajouté que la constitution de 2012 et les lois exceptionnelles seraient annulées, et que le Parlement syrien ainsi que toutes les commissions affiliées seraient dissouts. Le 8 décembre a été désigné comme jour national.
Le porte-parole a poursuivi en déclarant : « Tous les groupes armés, les organes politiques et civils se réclamant de la révolution, sont dissous, et doivent être intégrés aux institutions de l'État », selon un communiqué du porte-parole militaire, le colonel Hassan Abdel Ghani, cité par l'agence de presse étatique Sana. La même source a également annoncé « la dissolution de l'armée du régime » déchu, en vue de « la reconstruction de l'armée syrienne », et la dissolution du parti Baas qui a gouverné la Syrie pendant plus de 60 ans.
Ahmed al-Chara a également été chargé de former un conseil législatif temporaire pour la phase de transition, jusqu’à l’adoption d’une nouvelle constitution. Toutes les factions militaires, groupes politiques et civils révolutionnaires seront intégrés dans les institutions de l’État.
Il a aussi précisé que le Parti Baas arabe socialiste, les partis de la frontière nationale progressiste, ainsi que leurs organisations, institutions et comités, seront dissous.
Dans son discours, Ahmed al-Chara a souligné : « Ce dont la Syrie a besoin aujourd’hui est plus urgent que jamais. Comme nous nous étions engagés auparavant à la libérer, il est maintenant de notre devoir de la reconstruire et de la développer ».
Il a ajouté que l’urgence en Syrie aujourd’hui est de combler le vide du pouvoir et de préserver la paix civile, et que les priorités étaient de construire les institutions de l’État, de relancer l’économie et de restaurer la position internationale et régionale de la Syrie.