" Retailleau continue de déverser son venin contre l'Algérie"

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Le ministre français de l'Intérieur poursuit sa campagne hostile contre l'Algérie. Aujourd'hui encore, il est revenu à la charge pour "dénoncer" ce qu'il qualifie d’«agressivité » d’Alger vis-à-vis de Paris, affirmant que : « Le président de la République a multiplié les gestes mémoriels depuis des années. En retour, qu’a-t-on eu ? De l’agressivité. Ces tentatives de réconciliation n’ont pas été payées de retour».
Cet accord bilatéral que les ministres du gouvernement Macron menacent d'annuler, sous prétexte qu'il accorde une exception aux Algériens par rapport aux règles générales de l'immigration, est devenu la cible du ministre de l'Intérieur français. Ce dernier n'a jamais cessé de demander une "révision" de cet accord en raison de "l’hostilité" de l'Algérie envers la France, notamment après que les autorités algériennes ont insisté pour arrêter un écrivain franco-algérien et le traduire en justice.
Malgré les voix appelant à apaiser les tensions et critiquant la gestion des relations avec l'Algérie, Retailleau a poursuivi ses attaques contre les Algériens, exigeant la fin de l'accord relatif aux conditions d'entrée des Algériens en France.
Lors de son intervention sur la chaîne "BFM TV", le ministre français de l'Intérieur a poursuivi ses lamentations et affirmé que "la France a été humiliée" lorsque l'Algérie a refusé l'entrée d'un influenceur algérien expulsé de France.
Concernant Doualemn, Retailleau a déclaré que « l'Algérie n'a pas respecté le droit international. Elle n’a même pas respecté les textes qu’elle s’est donnés par l’accord entre nos deux pays, de 1994 un protocole qui indique comme la convention de Chicago le droit international que quand vous avez un ressortissant algérien, que vous avez un passeport biométrique, donc infalsifiable, qui est en cours de validité, donc, vous devez accepter. C’est le droit internationale ».
Evoquant le cas de Boualem Sansal, Retailleau a déclaré que « la France doit choisir des moyens de répondre à l’Algérie ». « On est allé au bout du bout […] je suis favorable à des mesures fortes car sans rapport de force, on n’y arrivera pas ».
« Cet accord est daté et a déformé l’immigration algérienne. Il n’a pas lieu d’être. Il faut le remettre sur la table » a-t-il déclaré.
Dans une autre étape d'escalade, Retailleau a affirmé que "la France doit choisir des moyens de répondre à l'Algérie", précisant : "Nous avons atteint la limite. Je suis favorable à des mesures fermes, car sans un équilibre fort, nous n'obtiendrons rien".
Tout en poursuivant ses critiques contre "l'agressivité" de l'Algérie, il a souligné que « La France a fait tout ce qu’elle pouvait sur le chemin de la réconciliation et en retour, on a eu que des gestes d’agression »