Pôles d'excellence pour les sections du cuir et du textile

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Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, a insisté, samedi dernier, sur la nécessité d'organiser les opérateurs économiques actifs dans divers secteurs industriels, en particulier ceux du cuir et du textile, au sein de clusters. Ces « clusters » devront être impliqués dans la prise de décision et l'élaboration d'une feuille de route concrète pour le développement de ces secteurs, afin de répondre aux besoins locaux et de se tourner vers l'exportation, tout en créant des pôles d'excellence pour leur promotion.

Selon un communiqué du ministère, ces clusters seront impliqués dans la "prise de décision" en identifiant tous les obstacles qui entravent le développement de ces secteurs et en proposant des solutions à cet égard. Le ministre a souligné, lors de sa présidence d'une réunion avec des opérateurs économiques et des professionnels des deux secteurs, que cela permettrait à ces regroupements de devenir un canal de communication avec les autorités publiques.

Le ministre a ajouté qu'on attend de ces regroupements qu'ils soient une force de proposition pour établir une feuille de route concrète visant à développer les industries du textile et du cuir, en répondant aux besoins locaux en termes de quantité, de qualité et de prix compétitifs, tout en augmentant le taux d'intégration dans la chaîne de valeur de ces secteurs et en visant l'exportation.

Il a également souligné l'importance de créer des pôles d'excellence pour les secteurs du cuir et du textile, ainsi que la coordination et la coopération entre les différents acteurs en matière de production, de commercialisation et de marketing électronique.

Afin de fournir une main-d'œuvre qualifiée, le ministre a confirmé la création de centres de formation spécialisés dans divers métiers liés aux secteurs du cuir et du textile, qui seront répartis sur tout le territoire national, en collaboration avec le secteur de l'enseignement et de la formation professionnelle, tout en insistant sur la nécessité de préserver les emplois.

Les participants à cette rencontre, qui a réuni environ 70 opérateurs économiques publics et privés, producteurs, sous-traitants, distributeurs et exportateurs de divers produits du textile et du cuir, ainsi que des représentants de regroupements, de clusters et d'associations professionnelles régissant cette activité, ainsi que des experts spécialisés dans ces industries, ont abordé les capacités des producteurs locaux à répondre aux besoins nationaux en produits textiles et en cuir, notamment les vêtements et les chaussures.

Les participants ont également évoqué les préoccupations "qui freinent le développement de ces secteurs en Algérie, telles que le manque de main-d'œuvre qualifiée, les droits de douane et les taxes appliquées aux matières premières importées, l'absence de zones industrielles spécifiques aux secteurs du textile et du cuir, le manque de laboratoires spécialisés pour le contrôle et la conformité nécessaires aux opérations d'exportation, ainsi que le problème du marché parallèle", selon le communiqué.