Des centaines de tentes ont été inondées dans les villes de Khan Younès, Rafah, Deir El-Balah et le long du littoral, Avec la poursuite de la vague de froid des fortes pluies sur la bande de Gaza, ajoutant aux souffrances quotidiennes des gazaouis.
La municipalité de Gaza a mis en garde, ce mercredi, contre une catastrophe sanitaire et environnementale due à la montée des eaux usées, en raison de l'arrêt de la station de pompage d'eau du quartier Al-Zeitoun à Gaza, après avoir été bombardée par l'armée sioniste.
De son côté, la Défense civile palestinienne a confirmé avoir reçu des centaines d’appels de détresse de déplacés dont les tentes ont été submergées par les eaux de pluie. Les équipes ont pu les évacuer vers d'autres endroits, eux aussi impropres à l'hébergement, les laissant exposés à la pluie et au froid glacial.
La détérioration de la situation humanitaire coïncide avec la poursuite des combats et des raids sur différentes zones du nord au sud de la bande de Gaza, causant plusieurs morts et blessés.
Dans ce contexte, dix Palestiniens ont été tués et d'autres blessés à l'aube, suite à des frappes aériennes sionistes visant le camp de réfugiés de Bureij et la ville de Jabaliya, au centre et au nord de la bande de Gaza.
L'agence de presse palestinienne « WAFA » a rapporté que huit Palestiniens, pour la plupart des enfants, ont été tués et plusieurs autres blessés lors du bombardement d'une maison à Jabaliya, au nord de Gaza. Deux autres personnes ont été tuées après qu'une maison a été ciblée dans le camp de Bureij.
Les forces sionistes ont détruit des blocs résidentiels dans le camp de Jabaliya et ses environs, au nord de la bande de Gaza, tout en tirant des projectiles dans la zone nord-ouest de Gaza et en bombardant les quartiers sud-est du camp de Bureij, au centre de la bande.
L'agression sionistes sur la bande de Gaza se poursuit, par voie terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre 2023, causant la mort de 45 541 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et faisant 108 338 blessés. Ce bilan reste provisoire, car des milliers de victimes sont encore sous les décombres ou dans les rues, inaccessibles aux équipes de secours.