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Les travaux des cinq ateliers issus de la deuxième et dernière journée de la rencontre Gouvernement-walis, placée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ont clôturé, ce mercredi au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger) avec la lecture d’une série de recommandations.
« Intégrer des dispositions légales pour renforcer le rôle du wali en matière de gestion financière » et « mettre en place un programme de développement basé sur des plans pluriannuels et réajuster l'enregistrement des programmes d'investissement public », figurent parmi les recommandations des cinq ateliers issus de la rencontre et qui ont présenté leurs rapports.
Par ailleurs, les ateliers recommandent d’intégrer des dispositions légales pour renforcer le rôle du wali en matière de gestion financière », de « mettre en place un programme de développement basé sur des plans pluriannuels et réajuster l'enregistrement des programmes d'investissement public » et d’« accorder des subventions financières aux communes et améliorer la gestion des grands projets structurants ».
Du reste, ils prônent l’élaboration d’un décret « sur la programmation budgétaire », le renforcement des ressources humaines et la dotation des communes et des wilayas des moyens nécessaires grâce à la simplification des procédures contractuelles, comme ils recommandent de « réactiver les directions de la programmation, créer un Conseil national des finances et de la fiscalité, et valoriser les capacités liées à la fiscalité locale ».
Sur un autre volet, les ateliers préconisent de « renforcer les mesures de soutien à la production de céréales, activer le rôle des centres de recherche et d'accompagnement technique des agriculteurs, élargir les surfaces irriguées et encourager le travail coopératif entre agriculteurs » et «d’utiliser des semences résistantes à la sécheresse et développer les capacités de stockage dans des chambres frigorifiques en facilitant l'accès aux crédits bancaires pour les agriculteurs », comme et ils recommandent d’«assainir le foncier agricole en traitant les dossiers en suspens ».
En parallèle, ils recommandent «d’étendre les surfaces dédiées à la culture des fourrages afin de stabiliser le marché de la viande rouge », «d’encourager les industries de transformation en accompagnant les investisseurs financièrement, administrativement et techniquement » et d’«accélérer la réalisation des stations de dessalement de l'eau de mer pour garantir la sécurité hydrique et construire de nouveaux barrages ».
En outre, les ateliers recommandent de « mettre en place un mécanisme de concertation entre les walis et l'Agence nationale de promotion de l'investissement (AAPI) », «d’orienter le foncier industriel aménagé vers les projets de petite envergure selon une étude spécifique au niveau de la plateforme de l’investisseur » et d’«encourager les secteurs principaux d’investissement en fonction des spécificités régionales, tout en révisant la loi sur l’octroi du foncier industriel et en élargissant les travaux des comités de wilaya ».
En face, ils prônent l’accélération « de l’aménagement des zones franches dans les wilayas frontalières » et de « créer des instances spécifiques pour la gestion des points de passage frontaliers».