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Le professeur Slimane Hachi, directeur du Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie et histoire, a mis en lumière, avant-hier, en marge de l'inscription du dossier algérien intitulé **« Le costume féminin festif du Grand Est algérien » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, les efforts du ministère de la Culture et des Arts. Ce dernier œuvre à l'avenir pour continuer à inscrire les éléments liés à l'identité culturelle algérienne, comme le projet d'inscription du "zellige" auprès de l'UNESCO, actuellement à l'étude par les experts.
Lors d'une conférence de presse organisée au Palais de la Culture Moufdi Zakaria à Alger, Slimane Hachi a rappelé que l'Algérie figure parmi les premiers pays à avoir ratifié la convention d'octobre 2003 relative à la protection du patrimoine culturel immatériel.
La conférence a été dédiée à la présentation des réalisations concernant le dossier « Le costume féminin de l'Est algérien », récemment approuvé par le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO. Elle a été animée par Nassim Mohand Amer, directeur de la coopération et des échanges extérieurs au ministère, le professeur Slimane Hachi, ainsi que des chercheurs, experts et artisans de diverses régions d'Algérie ayant contribué à l'élaboration du dossier.
Des réponses ont été apportées aux diverses questions concernant les étapes du processus, allant de la stratégie adoptée depuis plusieurs années par le ministère à l'élaboration de l'inventaire national, qui a permis de constituer une base de données sur le patrimoine culturel algérien, qu'il soit matériel ou immatériel, pour en assurer la promotion à l'échelle mondiale.
Les participants ont souligné le travail considérable effectué par le ministère de la Culture et des Arts avec différents partenaires et acteurs pour valoriser, enseigner et former les artisans tout en promouvant la diplomatie culturelle algérienne. Ils ont insisté sur l'importance de protéger ce patrimoine en tant que symbole de l'identité nationale et élément essentiel de la sécurité culturelle, partie intégrante de la sécurité nationale globale.
Le ministre de la Culture et des Arts, Zouheir Balallou, a accueilli les chercheurs, experts et artisans ayant travaillé à la préparation du dossier algérien intitulé « Le costume féminin festif du Grand Est algérien : savoir-faire et techniques liés à la couture et à la fabrication des bijoux – la gandoura et la melahfa », récemment inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO.
Cette rencontre a été l'occasion de revenir sur les étapes marquantes de l'élaboration du dossier, qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale visant à protéger et valoriser le patrimoine algérien, matériel et immatériel, pour le préserver et le promouvoir à l'échelle internationale. Elle a également permis de discuter du plan d'action futur, supervisé par le ministre de la Culture et des Arts, visant à protéger et valoriser ce patrimoine en tant que symbole de l'identité nationale algérienne.