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La signature de trois accords-cadres entre des grands groupes publics, dans le but de renforcer la coopération économique et d'investissement entre ces institutions et de lancer de nouveaux projets qui exploitent au mieux les ressources disponibles.

Ces accords illustrent une nouvelle vision stratégique visant à renforcer l'intégration industrielle et à réaliser un développement économique durable. Les accords-cadres ont été signés entre la Société Holding de Gestion et de Développement des Actifs et des Ressources (Madar) et trois autres sociétés holding : la Société Holding des Spécialités Chimiques Algériennes (A.C.S.), la Société Nationale de l'Industrie du Fer (S.N.S.) et la Société Holding des Industries Mécaniques (A.G.M.). Les accords ont été signés par les directeurs généraux de ces entreprises en présence du ministre de l'Industrie et de la Production Pharmaceutique, Sifi Ghrieb.

Ces accords définissent le cadre général de la coopération entre les parties afin de dynamiser leurs relations et de les renforcer pour garantir une meilleure coordination et cohérence. L'objectif est de développer les activités existantes et de lancer de nouveaux projets d'investissement en exploitant au mieux les capacités et les opportunités offertes par chaque groupe, selon un communiqué du ministère de l'Industrie et de la Production Pharmaceutique. De plus, ces accords permettent à "Madar" de financer directement le lancement de nouveaux projets d'investissement pour l'A.C.S., la S.N.S. et l'A.G.M., et de nouer des partenariats directs avec eux en acquérant des actions ou en créant des entreprises communes pour mettre en œuvre ces projets.

 

Selon le communiqué, ces accords s'inscrivent dans les orientations données par Sifi Ghrieb lors de ses rencontres évaluatives avec différents groupes industriels, où il a insisté sur la nécessité de collaborer et de coordonner les efforts entre ces groupes et le secteur industriel, ainsi qu'avec d'autres secteurs. À cet égard, le ministre de l'Industrie et de la Production Pharmaceutique a salué la signature de ces accords, affirmant qu'ils "faciliteront le lancement et la relance de projets concrets dans les domaines des industries chimiques, mécaniques, et du fer et de l'acier", soulignant l'importance d'accélérer leur mise en œuvre.

Ghrib a souligné que les groupes industriels disposent de "potentiels importants" qui doivent être rapidement exploités, confirmant l'importance d'établir des partenariats stratégiques entre les différents groupes industriels pour une efficacité économique optimale. La signature de ces accords représente une étape importante dans le renforcement de l'intégration économique en Algérie, à travers le développement des activités existantes et le lancement de nouveaux projets d'investissement qui contribuent à diversifier l'économie et à renforcer sa compétitivité. Ils servent également de modèle pour des partenariats stratégiques entre les institutions publiques, susceptibles de générer des bénéfices économiques et sociaux durables.

Un expert économique a déclaré que ces accords devraient renforcer la coopération et l'intégration industrielle, visant à consolider la coordination entre les groupes publics pour assurer une exploitation optimale des ressources disponibles. Le travail collaboratif entre ces institutions contribue à l'intégration des chaînes de production, ce qui améliore l'efficacité des opérations industrielles et réduit les coûts. En outre, l'un des principaux objectifs est de moderniser les activités industrielles existantes et d'améliorer leur productivité grâce à des investissements dans les technologies modernes et une amélioration des processus administratifs.

 

Les accords mettent également l'accent sur le lancement de nouveaux projets d'investissement qui contribueront à la diversification de l'économie nationale. Cette approche s'inscrit dans une stratégie plus large visant à réduire la dépendance aux hydrocarbures et à passer à une économie industrielle diversifiée fondée sur des secteurs productifs. Elle vise également à exploiter au mieux le potentiel de chaque groupe impliqué, chacun disposant de ressources et de capacités distinctes, notamment en capital humain, en équipements et en expertise technique. Ce partenariat stratégique vise à maximiser les avantages de ces capacités au service de l'économie nationale.

Dans le même sens, le partenariat stratégique revêt une grande importance pour stimuler l'économie nationale. Ces partenariats visent à accélérer la croissance économique en créant de nouvelles opportunités d'investissement et en élargissant la base des industries locales, tout en renforçant la compétitivité des produits algériens. La coopération entre ces groupes permet de produire des produits de haute qualité conformes aux normes mondiales, ce qui améliore leur compétitivité sur les marchés internationaux. De plus, le lancement de nouveaux projets générera des opportunités d'emploi directes et indirectes, contribuant ainsi à réduire le taux de chômage et à promouvoir le développement social.

Ces accords peuvent également contribuer au développement de secteurs industriels stratégiques, notamment dans des secteurs vitaux tels que les industries chimiques, de l'acier et mécaniques. Ces secteurs jouent un rôle clé dans le soutien à l'économie nationale et dans la stimulation des investissements, tant nationaux qu'étrangers. La coordination entre les groupes publics reflète la capacité de l'économie algérienne à attirer des investissements, qu'ils proviennent du secteur privé national ou de partenaires étrangers, en offrant un environnement des affaires plus compétitif et attractif.

L'orientation vers des partenariats entre groupes publics constitue un pilier fondamental pour atteindre un développement durable. Le développement des industries nationales par une exploitation optimale des ressources disponibles garantit une croissance économique durable qui suit les transformations économiques mondiales.