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Un décret présidentiel a mis fin, Le 27 novembre 2024, aux fonctions de Mohamed Chérif, en tant que président de la l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), sur demande de l'intéressé pour des raisons de santé.
Cette décision intervient après les critiques sévères ayant suivi les résultats des élections présidentielles du 7 septembre 2024, où des accusations de manipulation des chiffres et de manque de transparence ont été exprimées par les équipes des trois candidats, y compris celle du président élu Abdelmadjid Tebboune.
Les protestations se sont concentrées sur ce que les opposants ont qualifié de "flou", de "contradictions" et d'irrégularités dans les chiffres publiés par l'ANIE, ce qui a jeté un doute sur l'intégrité du processus électoral.
Les responsables des campagnes électorales ont remis en question la véracité des résultats préliminaires annoncés par l'ANIE, alimentant le climat de méfiance politique à l'égard des institutions électorales.