La tolérance zéro avec ceux qui s'attaquent aux fondements et aux principes du peuple

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Le responsable de la communication du Rassemblement national démocratique (RND), Belkacem Gher, a déclaré dans un entretien  téléphonique avec El Khabar que l'État algérien a le droit de poursuivre toute personne exprimant des positions ou des comportements qui portent atteinte à l'intégrité territoriale du pays et à la diffusion de la version officielle du Maroc sur les frontières. Il a ajouté : "La justice algérienne est indépendante et l'État algérien est souverain dans ses positions. Nous, au RND, rejetons toute ingérence dans ses affaires intérieures, qu'elle vienne de qui que ce soit", en réponse à la campagne politique et médiatique lancée par certaines parties françaises et marocaines depuis la disparition de Boualem Sansal, après son entrée en Algérie le 16 novembre en provenance de France.

Djir a aussi commenté la vaste campagne médiatique menée par des figures de l'extrême droite française, soulignant : "Cette campagne montre l'ampleur des liens et de la complicité entre Sansal et les courants historiquement hostiles à l'Algérie et aux Algériens". Il a souligné que les positions exprimées par Sansal "sont une insulte envers sa propre famille et la région où il est né", et a estimé qu'il est légitime pour les autorités algériennes de lui retirer sa nationalité algérienne en guise de sanction.

De son côté, le président du Parti Sawr Echaab, Lamine Ousmani, a estimé que la justice algérienne a le droit de frapper fort lorsqu'il s'agit de questions relevant de la souveraineté nationale. Il a ajouté : "Nous pouvons être en désaccord sur les choix politiques et économiques du pays, mais il n'y a pas de place pour la discorde quand il s'agit du territoire et de l'honneur". Il a conclu : "Cet individu a franchi la ligne rouge et il est du droit de la justice d'agir pour y mettre fin."

Le vice-président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Nacer Hamdadouche, a affirmé que les autorités algériennes ont tardé à poursuivre Sansal en raison de ses positions hostiles aux principes religieux et nationaux, qui, selon lui, frôlent la trahison. Il a souligné : "Étant citoyen algérien, il peut être poursuivi devant la justice algérienne, indépendamment de sa double nationalité, et il doit répondre de ses actes et paroles devant le tribunal". Hamdadouche a estimé que la décision prise concernant Sansal est un pas dans la bonne direction.

De son côté, l'Organisation nationale des enfants des martyrs a exprimé sa satisfaction quant à l'arrestation de Boualem Sansal, qu'elle a qualifié de "Franco-Marocain" déguisé, et de son renvoi devant la justice. Elle a estimé que cette décision aurait dû être prise plus tôt, étant donné les campagnes incessantes qu'il mène contre l'Algérie et ses principes, au service de l'agenda de l'extrême droite française sioniste.

L'Organisation a aussi décrit Sansal comme un " faux algérien", d'origine marocaine, qualifiant son comportement de "cinquième colonne", qui s'est mis au service de ceux qui ont fait de l'échec de l'Algérie depuis son indépendance un objectif stratégique. Elle a condamné ses propos, notamment ceux affirmant que des villes algériennes comme Oran et Tlemcen, faisant partie de la cinquième wilaya historique, seraient en réalité une partie du Maroc, et a considéré cela comme un crime inacceptable, exigeant que Sansal soit déchu de sa nationalité algérienne après son jugement conformément au code pénal.

L'Organisation a rappelé que Sansal a souvent attaqué l'Islam, "le rempart de notre nation", en recevant des applaudissements de l'extrême droite, et a déclaré de fausses informations sans être inquiété par les autorités algériennes, se déplaçant librement avec son passeport à double nationalité. Elle a suggéré que cette tolérance a peut-être encouragé Sansal à intensifier ses attaques, allant jusqu'à menacer l'unité nationale et soutenir ouvertement les ennemis de l'Algérie.

Dans ce contexte, l'Organisation a appelé à une application stricte de la loi, sans céder aux pressions, et a réaffirmé que la déchéance de la nationalité algérienne de Sansal et son renvoi à ses origines sont le minimum que les autorités doivent faire.