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Malgré les pressions et les menaces auxquelles la Cour pénale internationale a été confrontée, elle a émis des mandats d'arrêt internationaux contre le Premier ministre de l'occupation sioniste, Benjamin Netanyahu, et l'ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis à Gaza. Cette décision constitue une tache indélébile pour eux et aura des conséquences importantes sur les alliés de l'entité sioniste, en particulier les États-Unis.

L'ampleur du séisme qui a frappé l'entité sioniste et son allié américain a été évidente après l'annonce de la Cour pénale internationale de son mandat d'arrêt international. Les réactions en provenance des deux pays l'ont montré, comme en témoigne la déclaration du président américain Joe Biden, qui a qualifié l'émission des mandats d'arrêt contre les responsables de "scandaleuse". Il a ajouté : "Quoi qu'indique la Cour pénale internationale, il n'y a aucune équivalence entre Israël et le Hamas. Nous serons toujours aux côtés d'Israël contre les menaces pesant sur sa sécurité ".

Cette décision est intervenue quelques jours après le rejet par les États-Unis de qualifier ce qui se passe à Gaza de « génocide », suite à un rapport de l'ONU. Les États-Unis ont persisté dans leur position, niant l’existence de tout ce qui pourrait constituer un génocide à Gaza selon les critères définis par le secrétaire d'État américain, Antony Blinken. Toutefois, la décision de la Cour pénale internationale a anéanti tous les arguments américains et la narration sioniste et américaine, mettant Netanyahu et son allié américain face à une décision de justice lourde de conséquences.

La décision intervient également après un échec américain d'un projet de résolution de l'ONU visant à mettre en place un cessez-le-feu à Gaza, une action qui a suscité des critiques internationales, surtout en raison du contexte tragique vécu par le nord de Gaza, avec des opérations militaires à grande échelle contre les civils, provoquant des massacres quotidiens avec des centaines de martyrs, tout en maintenant un embargo total empêchant l'entrée d'eau, de nourriture et de médicaments depuis plus d'un mois. Malgré toutes ces souffrances, les États-Unis ont tourné le dos aux civils de Gaza, offrant ainsi à Netanyahu l'opportunité de poursuivre son génocide à Gaza, qu'il a commencé en octobre de l'année dernière, partageant ainsi la responsabilité pour chaque vie perdue dans cette région.

La décision de la Cour pénale internationale ne condamne pas seulement Netanyahu et l'entité sioniste, mais aussi l'administration de la Maison Blanche, car elle est responsable de tous les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre commis à Gaza. Ces actes n'auraient pas pu être commis sans le soutien financier, militaire, diplomatique et juridique fourni à Benjamin Netanyahu, qui n'a trouvé de soutien qu'avec deux pays, la Hongrie et l'Argentine, qui ont défié le mandat d'arrêt international et ont exprimé leur volonté de l'accueillir. Cependant, au niveau international, tous les pays signataires du Statut de Rome, soit 124 nations, ont exprimé leur volonté d'arrêter Netanyahu si ses pieds touchent leur sol, à commencer par les Pays-Bas.