"Sansal, le pantin du révisionnisme anti-algérien"

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L'agence de presse algérienne a rapporté ce vendredi l'arrestation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal à l'aéroport international d'Alger.

L'agence n'a pas précisé la date de son arrestation, ni les raisons, mais elle a fait allusion a des déclarations  du concerné ou il met en doute " la souveraineté et les frontières de l'Algérie", et de "nier l'existence de la nation algérienne". Elle a également révélé ses liens avec des entités hostiles à l'Algérie.

L'article a qualifié de "comédie ridicule" l'agitation suscitée par certains milieux politiques et intellectuels français concernant le cas de Sansal, y voyant "une preuve supplémentaire de l'existence d'une mouvance haineuse contre l'Algérie".

Selon l'auteur, il s'agit d'un "lobby, qui ne rate aucune occasion de remettre en question la souveraineté algérienne ».

L'arrestation de Boualem Sansal, « un intellectuel prétendu adoré par l'extrême droite française, a conduit des personnalités anti-algériennes et pro-sionistes à se rassembler à Paris pour défendre l'écrivain, telles que Éric Zemmour, Mohamed Sifaoui, Marine Le Pen, Xavier Driencourt, Valérie Pécresse, Jack Lang, Nicolas Dupont-Aignan, et bien sûr, Tahar Ben Jelloun, son ami marocain. »

L'agence a également rappelé que l'écrivain algérien Wassini Laaraj avait accusé Boualem Sansal de plagiat concernant le titre et l'intrigue de son roman «  2084, la fin du monde. »

 L'article poursuit ses critiques à l'égard de plusieurs personnalités françaises, notamment Zemmour, qui a soutenu Sansal en demandant à « la France de réclamer sa libération immédiate », et du président français Emmanuel Macron, qui a exprimé son « inquiétude, malgré ses récentes déclarations controversées sur les Haïtiens. »

L'agence de presse a mis en lumière les contradictions de la France sous Macron, qui « reconnaît certaines atrocités du colonialisme français en Algérie tout en défendant un écrivain qui remet en question l'intégrité de l'Algérie ».

Elle a souligné que la France, qui « édicte des lois de mémoire sur la question du colonialisme et de la réconciliation, devrait aussi condamner Sansal pour avoir nié l'existence de la nation algérienne », suggérant que cela pourrait constituer un bon sujet d'étude pour Benjamin Stora, l'historien chargé de la réconciliation.

Enfin, l'article conclut en indiquant que « l'Algérie, malgré les attaques contre elle, reste fidèle à ses principes de stabilité et de défense de sa souveraineté. Il évoque également le double standard de la France, qui accuse l'Algérie de restreindre la liberté d'expression, tout en continuant à détenir Pavlov Durov, le créateur de l'application Telegram, la plateforme mondiale de libre expression. »