Affaire Kamel Daoud: conférence de presse de l'avocate de la plaignante

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L'avocate Fatima Zahra Benbraham, anime une conférence de presse dans laquelle elle revient sur les détails de l'affaire du romancier Kamel Daoud et de Mme Saâda Arabane, qui l'accuse de voler l'histoire de sa vie.

La personne concernée a mandaté l'avocate célèbre pour porter plainte, et voici ce qu'elle déclare actuellement lors de la conférence de presse :

 

* La commission qui lui a décerné le prix "Goncourt" et ses quatre membres qui ont refusé de voter pour Daoud demandent aujourd'hui à se réunir à nouveau et de revoir leur décision après ces nouvelles révélations.

* Macron aurait fait pression sur Daoud pour qu'il publie le livre, selon ce qu'une amie proche de Daoud lui a dit.

* Derrière Daoud et sa femme, ils ont inscrit cette dernière sur la liste des réfugiés en France pour faciliter l'obtention d'un travail, et elle a été placée en tête de la liste.

* Nous avons découvert plus tard que le dossier médical de ma cliente avait été dissimulé par la clinique, et il devient évident que Daoud et sa femme sont complices dans le crime.

* Nous avons découvert l'affaire deux jours après la publication du livre, que j'ai reçu de mes amis en France. J'ai été sincèrement surprise, et j'ai commencé mes recherches avec l'association des victimes du terrorisme et l'association des disparus. Nous avons déposé le dossier le 7 novembre devant la justice et avons découvert l'identité de Saâda, qui m'a envoyé une lettre me demandant de la représenter.

* La dédicace de Daoud dans la version qu'il a offerte à ma cliente le compromet.

* De nombreux avocats français et d'autres pays du monde entier ont exprimé leur volonté de me soutenir dans la défense de ma cliente.

* J'ai choisi de m'exprimer en français pour répondre aux médias français.

* Nous avons déposé deux plaintes au tribunal de Oran, l'une au nom de Mme Zahra Flici, présidente de l'association des victimes du terrorisme, et l'autre au nom de Mme Saâda Arabane, en date du 18 novembre 2023.

* Saâda a refusé une proposition de Daoud concernant la publication de son histoire et son adaptation en œuvre télévisuelle en échange d'une somme d'argent suffisante pour lui permettre d'acheter une maison en Espagne, sa réponse a été : Non

* Mme Saâda Arabane a été prise en charge par l'ex-ministre de la Santé et le professeur Mentouri, qui s'est également occupée de son mariage. Saâda est une femme mariée et mère d'un enfant enregistré au nom de son père.

* Daoud a parlé du tatouage de l'héroïne de son roman, comme celui de ma cliente.

* Le dossier médical de ma cliente que j'avais déposé auprès de sa médecin, l'épouse de Kamel Daoud, a été dissimulé, et cela sera révélé lors des enquêtes judiciaires.

 

* Daoud n’a pas obtenu la nationalité française de manière légale.

* Daoud, bien qu’il ait été accordé la nationalité française par le président français, ne l’a pas obtenue légalement et pourrait la perdre s'il ne respecte pas les obligations envers celui qui le lui a donné.

* La femme de Daoud était le médecin de ma cliente.

* Le livre a été écrit en Algérie et publié en France.

* Daoud veut que nous oublions la guerre coloniale atroce que notre pays a subie pendant 132 ans, mais il veut mettre en lumière la décennie noire qu’il appelle guerre civile, alors qu’elle n’était pas une guerre civile, mais une guerre contre l’armée et le pouvoir, utilisant le peuple comme otage.

* Daoud a volé la vie de ma cliente, son histoire et sa douleur, et n’a dit que ce qu’il voulait dire.

* Daoud a construit son succès en détruisant la vie de ma cliente et en tuant sa parole.

* Le terrorisme n'est pas né chez nous, il a cherché à s'installer dans notre pays.

* La première condition pour obtenir le prix "Goncourt" est que l'histoire soit fictive, non réaliste et ne touche pas à l'honneur et à la dignité des personnes vivantes ou mortes, ce que Daoud n’a pas respecté.

* Daoud a vendu son pays pour 10 euros, et a même vendu les Français et la maison d'édition avec laquelle il a travaillé.

* Daoud ne mérite pas le prix "Goncourt".