Le ministre français de l’intérieur provoque les musulmans

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Il semble que le ministre français de l'intérieur, Bruno Retailleau, ait mis les priorités de ses fonctions officielles de côté pour se charger d'offenser un groupe spécifique de la société française, sous couvert de « lutte contre l'immigration », de « reprise en main de la sécurité » et d'autres slogans irréalistes.
Cette fois, il a fait des déclarations provocatrices et offensantes à l'égard des musulmans de France, en appelant à l'interdiction du voile lors des sorties scolaires et à la nécessité d'étendre cette interdiction à l'avenir aux activités sportives.
Retailleau a tenu ces propos lors d'une interview diffusée, mercredi dernier sur BFMTV, où, il a considéré que le voile c’est la « victoire de l'islamisme ».
Il pense, également, déclaré que le voile, c’est un marqueur pour inférioriser le statut de la femme, avant d’ajouter : "Pour les accompagnatrices scolaires, il y a l’école dans les murs, où le voile est interdit et il y a l'école hors-les-murs et je pense qu'il faut que le voile pour l'école hors-les-murs soit aussi interdit".
Retailleau a également exprimé son souhait d'interdire le voile dans les compétitions sportives, puisque" tous les symboles religieux, politiques, ou syndicaux nuisent aux valeurs qui nous rassemblent, qui sont les valeurs du sport".
Le nouveau ministre a regretté qu'il n'y avait pas de majorité en France pour défendre cette interdiction.
À cet égard, Retailleau a déclaré qu'« céder là-dessus c’est décor à un islamisme rampant », dans une déclaration irresponsable qui constitue une voie de sédition et une incitation à creuser un fossé entre les structures de la société française.
Dans une démarche d'escalade et de provocation, le membre du gouvernement formé avec difficulté il y a un mois a ajouté, en s'adressant aux défenseurs du foulard en tant que « signe de liberté » : où le foulard est un symbole de liberté : « Qu'ils aillent en Iran, où il y a des jeunes femmes qui meurent pour la liberté d’ôter le voile », a-t-il dit, soulignant que “Nous sommes en France. C’est la république française”.
Au cours de l'entretien, le ministre a montré une incapacité évidente à remplir le rôle de ministre de l'intérieur, qui exige de la sobriété, de la clairvoyance et la capacité de s'adapter à l'ensemble de la société, avec ses différentes sensibilités, différences et tendances. Il a semblé se concentrer uniquement sur la question des migrations, qui exige une approche calme, pratique, juridique et multilatérale, et non des déclarations menaçantes à chaque occasion, et sur tout ce qui concerne les musulmans, qui exige le respect des lois et des principes de la République française.
Depuis son arrivée au ministère, Retailleau n'a pas laissé passer une occasion sans proférer des menaces à l'égard des migrants et des étrangers et ne s'est intéressé à aucun dossier, car il s'intéresse au dossier de l'immigration, des migrants irréguliers et réguliers, et à la manière de les assiéger et de les expulser, à travers une série de mesures et de menaces, dont la dernière était une directive écrite « faisant pression » sur ses subordonnés locaux pour qu'ils appliquent les mesures d'expulsion du territoire national, qu'ils renforcent le règlement des dossiers et qu'ils lui fournissent un rapport mensuel sur les résultats obtenus. Mais cette fois, il a « élargi » sa guerre aux musulmans de son pays et les a provoqués par des déclarations qui pourraient constituer le début d'une vaste controverse dans le pays.