L'agence Quds Press a révélé, ce mardi, que 50 pays ont adressé un message au Conseil de sécurité de l'ONU et à l'Assemblée générale de l'ONU, dans lequel ils demandent des mesures immédiates pour arrêter la vente ou le transfert d'armements à "Israël", soulignant qu'il existe des "doutes raisonnables" de suspecter que ces matériels militaires seront utilisés dans Gaza et en Cisjordanie.
Ces pays, dirigés par la Turquie, accusent dans leur message les deux organes de l'ONU ainsi que le secrétaire général, António Guterres, l’entité sioniste de violer en permanence les lois internationales à Gaza, en Cisjordanie, au Liban et dans le reste du Moyen-Orient.
"Le nombre impressionnant de victimes civiles, dont la majorité sont des enfants et des femmes, en raison des violations continues du droit international par Israël, la puissance occupante, depuis plus d'un an, est intolérable et inacceptable." précise la lettre, et d’ajouter que "nous devons agir immédiatement pour arrêter la souffrance humaine extrême et l'instabilité régionale qui menace de déclencher une guerre totale dans la région."
Les pays signataires de l'initiative sont : la Palestine, Bahreïn, le Bangladesh, les Émirats Arabes Unis, la Bolivie, le Brésil, Brunei, le Burkina Faso, l'Algérie, Djibouti, la Chine, l'Indonésie, le Maroc, la Gambie, ainsi que l'Afrique du Sud, l'Irak, l'Iran, le Qatar, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Colombie, l'Union des Comores, le Koweït, Cuba, la Libye, le Liban, les Maldives, la Malaisie, le Mexique, l'Égypte, la Mauritanie, la Namibie, le Nigéria, le Nicaragua, la Norvège, le Pakistan, la Russie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Sao Tomé-et-Principe, le Sénégal, la Somalie, le Soudan, l'Arabie Saoudite, le Chili, la Tunisie, Oman, la Jordanie, le Venezuela, le Vietnam, le Yémen et le Zimbabwe.