Dans le cadre du conflit intense pour le siège de la région de l'Union nord-africaine au sein du bureau exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), l'Algérie semble faire face à des difficultés accrues pour retrouver sa place perdue depuis le départ de Mohamed Raouraoua de la sphère décisionnelle.
La situation est d’autant plus complexe suite à une série de présidences instables à la tête de la Fédération algérienne, avec trois présidents en l’espace de deux ans, jusqu’à l’élection récente de Walid Sadi.
À l’inverse de ses prédécesseurs, Sadi affiche une détermination à récupérer ce siège, un objectif qui met en alerte le candidat marocain Fouzi Lekjaa, connu pour user de son influence et de ses alliances pour neutraliser la présence algérienne dans les instances de la CAF.
Ce dernier reste stratégique sur sa candidature potentielle, entre un poste au sein de la CAF ou de la FIFA, tout en appuyant le candidat égyptien Hani Abou Rida dans la course à la présidence de la CAF pour déloger l’actuel président Patrice Motsepe.
Avec la date limite de dépôt des candidatures fixée au 12 novembre 2024, la compétition reste ouverte. Si Sadi devient candidat unique pour l'Algérie dans cette élection, il pourrait obtenir le siège sans passer par un vote lors de l'assemblée électorale prévue le 12 mars 2025.
Cependant, en cas de candidature marocaine ou autre, une intense bataille d'influence est à prévoir, rendant le résultat incertain et révélateur de nouveaux équilibres de pouvoir au sein du football africain.