Trois journalistes libanais ont été tués dans la nuit de vendredi lors d'un bombardement sioniste ciblant leur lieu de résidence à Hasbaya, dans le sud du Liban. Le ministre de l'Information, Ziad Makari, a dénoncé cet incident, le qualifiant de "crime de guerre".
L'agence de presse libanaise a rapporté que l'armée sioniste a mené une série de frappes aériennes sur différentes régions du sud du Liban dans la soirée de jeudi et dans la nuit de vendredi, faisant des victimes parmi les journalistes et causant la destruction de quatre bâtiments.
La chaîne "Al-Mayadeen" a indiqué que parmi les morts se trouvaient le photographe Ghassan Najjar et technicien Mohammed Reda, qui travaillaient pour cette chaîne, ainsi que le photographe Wissam Qassem, qui était employé par la chaîne "Al-Manar", liée au Hezbollah.
Des journalistes présents sur les lieux ont déclaré que la frappe visait directement le lieu de résidence. Makari a décrit le meurtre des journalistes comme un "crime de guerre", écrivant sur la plateforme X "l'ennemi sioniste a attendu la pause nocturne des journalistes pour les frapper pendant leur sommeil... c'est un assassinat, après avoir été repérés et suivis, planifié avec préméditation". Il a ajouté qu’il y avait " 18 journalistes sur place, représentant 7 médias. C'est un crime de guerre ".
L'agression israélienne continue contre le Liban a fait 2 593 morts et 12 119 blessés, parmi lesquels un grand nombre de femmes et d'enfants, en plus de plus d'un million 400 000 déplacés.