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L’occupation a mené, dans la nuit de dimanche, plus de 30 frappes violentes sur des zones dispersées dans la banlieue sud de Beyrouth, lors de la "nuit la plus intense" depuis l'intensification de l'agression sioniste contre le Liban le 23 septembre dernier.

L'Agence nationale d'information libanaise a rapporté que "la banlieue sud de Beyrouth a connu sa nuit la plus violente depuis le début de l'agression sioniste, après avoir été ciblée par plus de 30 frappes aériennes".

L'agence a ajouté : "Les échos des frappes ont été entendus dans la capitale Beyrouth, et des nuages de fumée noire ont couvert toute la banlieue".

Elle a également précisé que les frappes avaient ciblé "une station-service Total sur la route de l'aéroport, un bâtiment dans la rue Al-Barjawi dans le quartier de Ghobeiri, ainsi que les zones de Al-Sfeir, Al-Burj Al-Barajneh, la plaine de Chouifat, le quartier des Américains, Al-Merjeh, Al-Laylaki et Haret Hreik". Depuis le 23 septembre, l'armée sioniste a élargi la portée de l'extermination qu'elle commet à Gaza depuis le 7 octobre 2023 pour inclure la majeure partie du Liban, y compris la capitale Beyrouth, à travers des frappes aériennes d'une violence et d'une intensité sans précédent, tout en lançant une incursion terrestre dans le sud du pays, ignorant les avertissements internationaux et les résolutions de l'ONU.

Ces frappes ont fait, jusqu'à la fin de la journée de vendredi, 1181 martyrs et 3318 blessés, parmi lesquels un grand nombre de femmes et d'enfants, ainsi que plus de 1,2 million de déplacés, selon un suivi des données officielles libanaises par l'agence Anadolu.