Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Haitham al-Ghais, a affirmé que la demande mondiale en énergie continuera d'augmenter, atteignant 24 % d'ici 2050, en raison de la croissance attendue de la population mondiale et du développement économique. Cette déclaration a été faite lors de son intervention à la réunion des ministres de l'énergie du groupe des 20, qui s'est tenue vendredi dernier à Foz do Iguaçu, au Brésil, où il représentait l'organisation et ses États membres. Selon un communiqué de l'OPEP, al-Ghais a souligné "l'importance des investissements dans l'industrie pétrolière pour garantir des voies énergétiques durables et régulières dans le futur", prévoyant que les investissements nécessaires dans ce secteur pourraient atteindre environ 17,4 trillions de dollars américains d'ici 2050. Concernant les perspectives futures du secteur énergétique, il a noté que "un leadership efficace nécessite de concilier le besoin de répondre à la demande future d'énergie, de maintenir la sécurité énergétique, d'assurer l'accès à l'énergie pour tous, tout en réduisant les émissions". Al-Ghais a également mentionné que "l'accord de Paris sur le climat vise à réduire les émissions sans discriminer entre les différentes sources d'énergie", affirmant que l'OPEP adopte une approche globale et équitable qui repose sur l'utilisation de toutes les sources d'énergie et technologies dans les futurs parcours énergétiques. Il a ajouté que cette approche "est fondée sur la reconnaissance des besoins de tous les peuples et pays, et qu'il n'existe pas de solution ou de parcours unique adapté à tous les États", rappelant qu'il est essentiel de prendre en compte les capacités, conditions et priorités de chaque pays et peuple, sans exception, pour garantir que personne ne soit laissé pour compte.