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Aujourd'hui, à travers le pays, débute la campagne de semis, marquant le début de la saison agricole 2024/2025, qui s'accompagne de grands défis pour atteindre la sécurité alimentaire souhaitée. Le président a s’est engagé à mettre fin à la dépendance et a ordonné l'utilisation de toutes les ressources matérielles et humaines pour y parvenir, en visant l'autosuffisance en blé dur d'ici la fin 2025, ainsi qu'en orge et en maïs pour la saison prochaine. Le ministère de l'Agriculture a mobilisé les ressources nécessaires et préparé cette campagne en collaboration avec les acteurs et partenaires pour mettre en œuvre le plan tracé et atteindre les objectifs fixés.

L'opération commence après de vastes préparatifs qui ont eu lieu dès la fin de la récolte et du battage, permettant de rassembler les céréales et de sélectionner les semences essentielles et de qualité pour garantir une récolte abondante cette saison. Pour la première fois, l'opération a été minutieusement organisée par l'Office national des céréales, qui a assuré une coordination efficace avec ses branches à travers les wilayas, permettant de sécuriser les quantités nécessaires de semences et de les mettre à la disposition des agriculteurs. Des quantités similaires ont été mobilisées pour les engrais, qui sont indispensables pour le semis.

La superficie prévue pour cette saison est de 3,2 millions d'hectares pour les céréales, avec 5,2 millions de quintaux de semences fournis. Des ordres stricts ont été donnés à tous les services agricoles du pays pour intervenir rapidement auprès des agriculteurs en cas de problèmes ou de pénuries, impliquant tous les acteurs dans le processus et s'appuyant sur l'expertise des spécialistes agricoles, tout en exploitant la technologie au maximum pour améliorer la production, tant en quantité qu'en qualité, tout en veillant à éviter les retards rencontrés lors de la saison précédente concernant la livraison des semences et des engrais, qui avaient retardé le début de la saison agricole.

Le ministère de l'Agriculture a également accordé une attention particulière aux régions du sud, compte tenu du succès de la saison précédente, où les rendements ont varié entre 47 et 51 quintaux par hectare. Le ministre a souligné qu'il ne faut pas descendre en dessous de 55 quintaux par hectare cette saison, en parallèle avec la décision du président de la République d'augmenter les surfaces cultivées dans le sud à 500 000 hectares. Des instructions similaires ont été données pour activer les opérations dans les régions du nord et des hauts plateaux, en travaillant à la mise à disposition de systèmes d'irrigation diversifiés et à l'adaptation aux changements climatiques, tant en ce qui concerne les semences adaptées qu'en assurant des sources d'irrigation variées pour garantir le succès de la saison, ces régions entrant également dans la stratégie d'augmentation de la production céréalière.

La saison vise également à revitaliser d'autres filières, telles que les plantes oléagineuses et les légumineuses, ainsi que le maïs, l'autosuffisance étant l'objectif à atteindre dès la saison prochaine. Toutes ces initiatives s'inscrivent dans les engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a souligné au cours de sa campagne électorale que l'agriculture, qui a connu un essor durant son premier mandat, représente le plus grand défi de son second mandat. L'objectif est d'atteindre l'autosuffisance pour les produits de première nécessité et de large consommation, garantissant ainsi la sécurité alimentaire de l'Algérie et la fin de la dépendance extérieure en matière d'importation de céréales, dont la facture a pesé sur l'économie nationale ces dernières années. Cela s'accompagnera également des investissements qui débuteront avec le lancement de cette saison, tant pour le projet qatari que pour l'italien, qui contribueront efficacement à la réalisation de la stratégie nationale visant à produire notre pain par nos propres moyens, surtout face aux fluctuations internationales qui pourraient, à l'avenir, conduire à utiliser l'arme verte comme moyen de pression sur les pays.