Enquête sur de nouvelles implications dans les explosions de pagers au Liban

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Après l'explosion de milliers de "pagers" et de talkie-walkies au Liban, qui ont fait des milliers de blessés et causé la mort d'au moins 37 personnes, l'enquête pour comprendre comment une telle opération a pu être réalisée se poursuit.

La Norvège a émis, hier jeudi, une demande internationale pour retrouver son citoyen d'origine indienne, Rinson Jose, soupçonné d'être lié à la vente de dispositifs "pager" au Hezbollah, qui ont explosé au Liban début septembre.

Des médias locaux ont rapporté que la police norvégienne a ouvert une enquête sur l'implication d'une entreprise "Norta Global" dans les explosions des dispositifs "pager", confirmant des suspicions et cherchant à interroger Rinson Jose, le directeur norvégien de l'entreprise, en raison de sa nationalité norvégienne.

Il a été précisé que Rinson, propriétaire de l'entreprise bulgare, impliquée dans la fourniture de dispositifs "pager", avait disparu le jour des explosions au Liban, alors qu'il était en voyage d'affaires aux États-Unis.

Rinson José (39 ans), fondateur de l’entreprise bulgare, qui serait une partie de la chaîne d'approvisionnement des dispositifs "pager", s'était rendu aux États-Unis le 17 septembre pour assister à une conférence à Boston, le jour des explosions au Liban.

Des sources de sécurité libanaises ont indiqué que le Hezbollah avait commandé 5 000 dispositifs "pager" à une entreprise taïwanaise sous le nom de "Gold Apollo", mais cette dernière a confirmé que les dispositifs qui ont explosé au Liban n'étaient pas de sa fabrication, introduisant un quatrième acteur dans l'affaire, en plus du Hezbollah, d'Israël et de Taïwan, à savoir la Hongrie.

La société taïwanaise "Gold Apollo" a déclaré qu'elle avait autorisé l'utilisation de sa marque sur les dispositifs "pager" qui ont explosé au Liban, ajoutant qu'ils avaient été fabriqués par une entreprise appelée "BAC", basée à Budapest, la capitale de la Hongrie.