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Les clubs de l’Association Sportive Olympique de Chlef et de l’Union Sportive de Souf font face à des problèmes financiers qui les empêchent de bénéficier des licences pour leurs joueurs seniors.
En plus des dettes liées aux salaires impayés des joueurs et des entraîneurs, résolues en grande partie grâce à l’intervention de la FAF, ces clubs, ainsi que d'autres de Ligue 1 et 2, n’ont pas encore réglé des dettes accumulées au cours des saisons précédentes. Ces dettes sont principalement dues à des sanctions imposées par la commission de discipline et à des avances non remboursées à la FAF sous l'ancienne direction.
Malgré les avertissements envoyés par la Ligue et la Fédération pour régler ces dettes, l’Union de Souf et l’Olympique de Chlef ont manqué les échéances, ce qui les a privés des licences. Pour résoudre cette situation, la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya de Chlef a soumis une garantie écrite à la FAF, s’engageant à régler près de 3 milliards de centimes avant la fin de l’année, sauvant ainsi l’Olympique de Chlef in extremis.
De son côté, la DJS de la wilaya d'El Oued envisage d’adopter une démarche similaire pour permettre à l’Union Sportive de Souf de participer au championnat de Ligue 2 avec son équipe senior.
La FAF, dirigée par Walid Sadi, ainsi que la Ligue sous Mohamed Amine Mesloug, ont hérité d’une situation chaotique, marquée par des dettes récurrentes chaque saison. L’absence de gestion sérieuse et conforme aux règles sous l’ancienne direction a laissé place à un environnement difficile à assainir. La crise actuelle semble être la conséquence d'une campagne de nettoyage qui met en lumière les mauvaises pratiques passées, alors que certains acteurs précédemment avantagés résistent au changement, de peur de perdre leurs privilèges dans le football algérien.