L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire a annoncé aujourd'hui, mardi, qu'aucun cas de variole du singe n'a été enregistré en Algérie "jusqu'à présent". Elle a également confirmé l'adoption d'une méthodologie nationale, la mise en place de mesures appropriées, et la fourniture des ressources nécessaires.
L'agence a précisé, dans un communiqué, qu'elle avait activé le rôle du comité spécialisé chargé de suivre l'épidémie de variole du singe après que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré pour la deuxième fois une urgence de santé publique de portée internationale le 14 août courant, en raison d'une augmentation inattendue du nombre de cas dans le monde, notamment en Afrique.
Le communiqué révèle que plus de 3331 nouveaux cas ont été enregistrés depuis janvier 2024, dont 2961 en République Démocratique du Congo, avec plus de 575 décès et une propagation de l'épidémie vers les pays voisins. Il est souligné que l'Algérie "n'a pas enregistré de cas de variole du singe jusqu'à présent".
Dans le cadre d'une approche nationale préventive, l'agence a abordé lors de la réunion de ce comité les causes de la maladie, ses modes de transmission, ses symptômes, son diagnostic, ses traitements et sa prévention. Elle a noté que "une méthodologie a été adoptée concernant la mise en place des ressources nécessaires et les plans d'action, en particulier en ce qui concerne la surveillance des frontières, la fourniture de tests de diagnostic, de médicaments, de moyens de prévention, notamment la vaccination, ainsi que l'utilisation des applications numériques modernes pour la surveillance en temps réel de la propagation des cas et leur suivi".
Cette réunion importante a réuni, en plus des experts et des membres du conseil scientifique de l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, des représentants des secteurs de la santé, de la production pharmaceutique, de l'intérieur, de la défense nationale et de la recherche scientifique. Un comité de pilotage a été créé pour suivre la mise en œuvre de cette méthodologie nationale.