38serv
La Fédération algérienne de football a de nouveau exigé de la télévision publique le règlement de ses créances, concernant les droits de diffusion des différentes compétitions locales et internationales.
Selon une source bien informée, le montant total des dettes accumulées sur une période de 7 ans est estimé à environ 300 milliards de centimes. Cela comprend les matchs de la Ligue 1 professionnelle, la Coupe d'Algérie, ainsi que les matchs des clubs dans les compétitions continentales et les divers matchs de l'équipe nationale.
Dans ce contexte, Adel Salakdji, directeur général par intérim de la télévision publique, a reçu Nadir Bouzenad, secrétaire général de la Fédération algérienne de football, pour discuter de la situation et trouver des solutions urgentes à travers un plan échelonné. Il a été convenu de tenir une deuxième réunion après le retour du président de la FAF, Walid Sadi, actuellement à l'étranger pour des engagements personnels.
La relation entre la FAF, la Ligue de football professionnel et la télévision publique a été marquée par des tensions évidentes après que Charaf-Eddine Amara puis Abdelkrim Medouar ont insisté sur la nécessité de régler les dettes accumulées. Les tensions ont culminé avec des déclarations et des communiqués de presse opposés, et Medouar a même menacé à plusieurs reprises (la dernière fois il y a un an) de boycotter et d'interdire la diffusion des matchs, ce qui a été l'une des raisons de son départ du siège de la LFP.
Walid Sadi a, par la suite, annoncé une "trêve" en soulignant la nécessité de reconstruire les relations avec ce qu'il a qualifié de partenaire de la Fédération algérienne de football. Cela s'est concrétisé par l'ouverture des portes de l'équipe nationale aux journalistes de la télévision publique pour accompagner les déplacements de l'équipe dirigée par le coach Petkovic, sans que cela n'affecte la situation des dettes accumulées.
Les droits de diffusion télévisuelle des grandes compétitions sont une source de revenus essentielle pour les clubs, en permettant à tous les investisseurs locaux et étrangers de participer, loin de tout monopole.