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Le représentant résident de la Banque mondiale en Algérie, Kamel Braham, a affirmé ce dimanche à Alger la "dynamique" de l'économie algérienne, qui a réussi à maintenir une croissance moyenne de 4 % malgré un contexte mondial difficile.
Lors de son intervention au Forum du journal El Moudjahid, Braham a indiqué que "l'économie algérienne a enregistré au cours des trois dernières années une croissance de 4 %, un taux maintenu alors que de nombreux pays peinent à atteindre une croissance positive."
Le représentant de la Banque mondiale a ajouté qu'il s'agit "de résultats positifs, en grande partie grâce à la dynamique de l'économie algérienne," soulignant que cela est tangible sur le terrain et à travers les chiffres enregistrés.
Braham a poursuivi : "La pandémie de Covid-19 a stimulé l'économie algérienne, notamment l'industrie, qui s'est développée pour répondre à la demande intérieure, contrairement à d'autres pays qui ont eu des difficultés à redémarrer." Il a ajouté que l'économie algérienne a retrouvé son niveau d'avant Covid-19 en 2022.
Dans ce contexte, le responsable de la Banque mondiale a salué les efforts de l'Algérie, en mettant particulièrement l'accent sur "l'adoption d'une politique financière relativement stricte, se traduisant notamment par la gestion des ressources publiques, la préservation de la consommation et le financement des investissements publics."
Braham a également mentionné les mesures importantes prises pour soutenir l'économie nationale, telles que l'adoption de la nouvelle loi sur l'investissement, accompagnée de tous les textes d'application, ainsi que la création de l'Agence algérienne de promotion de l'investissement. Il a également évoqué la nouvelle loi bancaire qui ouvrira la voie à de "nouvelles possibilités" en matière de financement, avec l'introduction de concepts tels que la numérisation et la finance islamique et verte.
En ce qui concerne la situation de la coopération entre la Banque mondiale et l'Algérie, Braham a affirmé que l'Algérie est "un partenaire important" pour l'institution de Bretton Woods, soulignant que "le niveau et la qualité de l'assistance technique avec le pays sont exceptionnels, dans un cadre de respect et de confiance mutuels."