L'Institut sioniste de « recherche sur la sécurité nationale » a déclaré q’une guerre entre l'occupation et le Hezbollah libanais aurait des conséquences et des impacts importants, avec le risque d'une escalade vers une guerre à plusieurs fronts, affectant ce qu'ils appellent "l'immunité nationale d'Israël".
Une guerre de cette ampleur nécessiterait, selon le rapport, de prendre en compte qui y prendra part, sa durée, son étendue régionale et les dommages subis par les colons, ainsi que ses objectifs pour l'occupation. Il est prévu que "l'élimination de la menace du Hezbollah" nécessiterait une guerre à long terme avec de graves conséquences sur le front intérieur de l'occupation.
Les estimations sionistes indiquent que le Hezbollah possède au moins 150 000 missiles et projectiles de divers types, y compris des centaines de missiles de précision à courte, moyenne et longue portée, couvrant les zones peuplées par les colons de l'occupation. Le rapport mentionne que le Hezbollah dispose de systèmes avancés capables de causer de nombreuses pertes et de cibler de manière dévastatrice des cibles civiles et militaires, y compris des infrastructures nationales vitales.
Selon l'Institut d'études sur la sécurité nationale sioniste, le Hezbollah possède une infrastructure et des capacités militaires qui lui permettent de mener une guerre très longue, probablement sur plusieurs mois, infligeant de graves dommages à l'occupation.
Il est attendu que le Hezbollah lancerait quotidiennement des milliers de missiles et de projectiles pendant une période prolongée, au point que l'occupation ne serait pas en mesure d'intercepter tous les projectiles, en particulier ceux pouvant être tirés depuis l'Iran, l'Irak, la Syrie et le Yémen. Ceci constituerait un danger militaire majeur sans précédent pour l'occupation.
Le rapport indique que la guerre avec le Hezbollah, en plus des conflits à Gaza, présenterait de grands risques ainsi que des défis continus pour récupérer des dommages matériels et psychologiques. L'occupation reste profondément choquée et en crise collective, reflétée par un recul marqué de la solidarité, de la confiance envers les institutions de l'État, y compris l'armée de l'occupation sioniste, ainsi qu'une diminution notable de l'optimisme et de l'espoir parmi le public.
Ces développements interviennent parallèlement à des "fissures sociales" croissantes, des divisions politiques profondes et un discours public toxique suite à la guerre à Gaza, avec des doutes sur la préparation de l'armée d'occupation à faire face à une guerre avec le Hezbollah.