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La guerre sioniste sur Gaza a entre dans son huitième mois, une guerre qui a rappelé au monde les tragédies de la Première et de la Seconde Guerre mondiale et ce que la France a fait pendant la guerre d’Algérie. Cette guerre a également révélé de nouveaux équilibres imposés par la résistance, en cassant le mythe de la toute-puissance israélienne et la propagande sioniste à l’échelle internationale avec un soutien international de plus en plus important à un État palestinien.

La résistance palestinienne a démontré dès les premiers jours de l’opération Déluge al-Aqsa, et au cours des huit mois de la guerre que l’armée sioniste n’était pas invincible et que la supériorité technologique ne valait face à la détermination et l’expérience de ses leaders, qui ont réussi à mener la bataille avec succès dans les tous les domaines, militaire, technologiques, médiatiques et diplomatiques, en continuant d’infliger de lourdes pertes à l’ennemi, en capturant des soldats et en reprenant de nouveau le contrôle du nord de Gaza.

Au contraire, en huit mois, la résistance palestinienne a réussi la bataille à tous les niveaux, militaire, du renseignement, technologique, médiatique et diplomatique. La résistance continue de subir de lourdes pertes de la part des mécanismes des forces d’occupation et laisse tomber quotidiennement plus de soldats et d’officiers à tous les niveaux. Plus que cela, beaucoup d’entre eux ont été capturés. Après tout ce temps, les forces de résistance ont réapparu dans le nord de Gaza et ont bombardé la couverture de Gaza et de Tel Aviv après que l’occupation a déclaré qu’elle avait "éliminé" la résistance dans la région.

La résistance palestinienne a également réussi à montrer au monde le vrai visage de l’occupation terroriste sioniste, ouvrant les yeux de la communauté internationale sur la réalité de la colonisation et poussant les étudiants à manifester dans les étudiants en soutien à une Palestine libre et indépendante, une revendication que de plus en plus de pays soutiennent, à l’image de l’Espagne, Norvège et la Slovénie. Le retournement de l’opinion publique a eu également eu pour effet de trainer l’entité devant la Cour internationale de justice en attendant que la Cour pénale émette un mandat d’arrêt contre le Premier ministre de l’occupation Benjamin Netanyahu.

La résistance palestinienne continue à ce jour de contrôler le cours de la bataille sur le terrain et donc de dicter ses termes, et même les propositions de l’entité sioniste et des États-Unis, et de leurs alliés arabes de mettre en place une force internationale dans la bande de Gaza après la guerre, ne restera que sur papier puisque le Hamas, la faction la plus forte à Gaza, a exprimé sa position en rejetant toute présence militaire sur le territoire palestinien.

L’idée que l’agression contre Gaza pourrait s’arrêter selon les conditions et les objectifs fixés par Netanyahou, est irréalisable, puisqu’après tout ce temps et le lourd bilan humain, aucun des objectifs de l’occupation n’a été atteint et la prolongation de la guerre ne peut résulter que sur plus de défaites politiques, militaires, économiques et géopolitiques pour l’entité sioniste.

Parler de l’après-guerre et de qui dirigera Gaza ne peut se faire que sur les conditions établies par la résistance palestinienne à Gaza, qui est en position de force.

Le ministre de la Défense sioniste Yoav Gallant, a déclaré lors d’un entretien avec le secrétaire d’État américain Anthony Blinken, que tout accord doit démanteler le Hamas en tant qu’autorité dirigeante et militaire dans la bande de Gaza, identifier et permettre lune alternative palestinienne possible à l’autorité du Hamas dans la bande de Gaza, mais la question se pose : Qui démantèlera le Hamas et qui déterminera son successeur à Gaza sans une volonté du Hamas et de la Palestine globalement.