À quelques jours seulement de l'Aïd El-Adha, tous les regards sont tournés vers la bourse du marché à bestiaux, ou les prix du mouton atteignent ou sont supérieurs à 70 000 dinars, des prix qui ne baisseront pas ont assurés les représentants des éleveurs. Des sources ont également démenti la rumeur selon laquelle le secteur agricole mettre en vente des moutons roumains pour renforcer le marché.
Les marchés du bétail attirent l'attention depuis un certain temps déjà, avec un mouvement initial lent, attribué aux rumeurs concernant l’importation des moutons roumains en animaux sacrifiés, a indiqué le chargé de communication de la fédération nationale des éleveurs de bétail, Belkacem Mezroua. Cette information a été démentie par le ministère qui a déclaré que ces derniers seront dirigés uniquement pour l'abattage et la vente comme viande.
L'augmentation des prix cette année, entre 70 et 100 000 da, n’arrangent pas les éleveurs, les prix élevés pourrait dissuader les acheteurs par rapport aux années précédentes, mais baisser les prix ne serait pas à leur avantage non plus compte tenu des dépenses engagées dans l’élevage des animaux devant être sacrifiés nécessitent une compensation pour arriver à faire un bénéfice même partiel.
Même si cette situation exceptionnelle est attribuée à la baisse du cheptel, les facteurs qui ont nui aux éleveurs sont nombreux. Ils attendent la mise en œuvre de la stratégie du ministère pour restaurer le secteur. Pour ce faire, il est nécessaire de fixer les prix des aliments à des prix raisonnables et de renforcer le contrôle sur leur distribution étant donné qu’ils sont subventionnés, ainsi que la généralisation de la numérisation pour mettre fin au phénomène du vol de bétail.
Le président de l'Association nationale des éleveurs de bétail, Haimoud Mustapha, a affirmé qu'ils avaient commencé le processus de vente sur les marchés et attendaient la décision du ministère de l'Agriculture concernant l'identification des points de vente dans les grandes villes, insistant sur la sécurisation de ces zones pour assurer plus de confort aux éleveurs. En ce qui concerne les prix, ils sont élevés, avec des moutons vendus à pas moins de 60 000 dinars, certains dépassent même les 100 000 da. Le porte-parole a justifié la situation en citant des facteurs affectant l’élevage, tels que la sécheresse, qui a impacté les zones pastorales, et la hausse des prix des aliments, les céréales étant devenue une source d'extorsion par les spéculateurs.