Ce qui s’est passé dans l’affaire du club marocain RS Berkane, ne peut être qualifié que de « crime parfait » , où le peuple sahraoui est la victime, la Confédération africaine de football (CAF) est l'arme du crime et le Marocain Fouzi Lekjaa est la tête pensante du crime, dont le motif n’est autre que "la récupération politique du sport".
Le fait que club de Fouzi Lekjaa, contrairement aux autres clubs marocains, insiste à participer à une compétition de football avec un maillot arborant une carte où le Maroc s'appropriant les terres sahraouies, exprime clairement la "maladie" de la partie marocaine qui la conduira forcément aux résultats inespérés.
Le Maroc se retrouve aujourd’hui dans une violation flagrante des principes fondamentaux des lois de la FIFA, de la CAF et du Comité international olympique, clairement stipulés dans l'article 4 des règles de la FIFA, qui exigent que "les tenues sportives ne doivent porter aucun logo, inscription ou image à caractère politique, religieux ou privé... autrement, le joueur, l'équipe, ou les deux, sont passibles de sanctions de la part de l'organisateur de la compétition de la fédération locale ou de la FIFA".
Ce que la CAF vient de commettre, par le biais du Comité interclubs, qui supervise les compétitions des clubs africains, d'approuver le maillot du club « Nahdat Berkane » constitue une violation flagrante et sans précédent de la loi interdisant l'exploitation du football à des fins politiques. Le refus de l'instance africaine de football du maillot de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) lors de la finale de la Coupe de la CAF contre le Raja Casablanca à Cotonou devrait servir de référence pour rejeter le maillot de Nahdat Berkane, qui représente une violation flagrante de la souveraineté d'un État, alors même que cet État plaide au sein des Nations unies pour expulser le colon marocain de ses territoires.
Bien que la décision de la CAF soit illégale et témoigne clairement de son statut d' "organisme capturé" avec préméditation, la réaction algérienne, par le biais de la Fédération algérienne de football (FAF), à ne pas impliquer les clubs algériens dans des questions politiques ni à violer les principes fondamentaux du sport, s'est manifestée en interdisant l'entrée du maillot de Nahdat Berkane avec cette carte falsifiée, et les "maillots de la honte" ont été confisqués. En outre, le président de la FAF, Walid Sadi, a préalablement averti la CAF que commettre une erreur grave en approuvant ce maillot lors des phases de groupes de la Coupe de la Confédération africaine de football.
Il est clair que le "complot marocain" cette fois-ci manque d'une analyse approfondie et des conséquences possibles. Le rejet algérien a non seulement embarrassé la CAF, mais a infligé une puissante "gifle" aux auteurs du crime, vu la dimension internationale que l'affaire a prise.
Le Maroc vient ainsi de dévoiler sa véritable face devant l'opinion publique, en entrainant la CAF à commettre l’interdit, dans l’absence totale de son président le sud-africain Patrice Motsepe. Ce qui confirme sans l’ombre d’un doute que la CAF est aujourd’hui sous le contrôle d'une "bande" qui est en train de la discréditer et la déraciner. Ce qui nécessite une intervention rapide pour mettre fin au cirque marocain.
Le scandale explosé par Marocain Fouzi Lekjaa, aux antécédents controversés, est comme une goutte qui fait déborder le vase des scandales, suffisante pour provoquer une véritable révolte africaine qui rétablirait la grandeur et la crédibilité du continent africain.
Cela garantirait à l'Afrique cette reconnaissance internationale d’être un continent qui ne peut en aucun cas légitimer l'occupation des terres et la répression des peuples.