Gaza: les bombardements se poursuivent malgré la résolution de l'ONU

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Les bombardements se sont poursuivis dans la bande de Gaza mardi, au lendemain de la première résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat entre le Hamas et l’entité sioniste, qui a exprimé son mécontentement de voir son allié américain ne pas s’opposer à la résolution, comme il l’a fait à plusieurs reprises depuis que la guerre a éclaté il y a plus de cinq mois.

Plusieurs raids aériens ont visé tôt ce matin des cibles proches de Rafah, l’endroit le plus au sud de Gaza a rapporté l’AFP selon des témoins. Des affrontements violents ont également eu lieu dans le quartier d’Al Rimal, le camp de réfugiés d’Al-Shati, Tal al-Hawa dans la ville de Gaza, au centre et à l’ouest de Khan Younis.

L’armée d’occupation avait également lancé des dizaines de frappes aériennes, lundi soir, à Gaza, Rafah, Deir al-Balah, Khan Younis, Al-Maghazi et Beit Lahia, et d’intenses tirs d’artillerie visant différentes zones de la bande.

Rafah, qui abrite plus d’un million de déplacées, est aujourd’hui menacé par une opération terrestre de grande envergure à laquelle se prépare l’entité sioniste, à la grande crainte de la communauté internationale. Lundi, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken avait mis en garde, il y a quelques jours, le secrétaire à la Défense sioniste, Yoav Gallant, lors d’une réunion à Washington sur les dangers d’une opération Rafah, réitérant le rejet par les États-Unis d’une telle opération militaire à grande échelle.

Le porte-parole du département d’État américain Matthew Miller a déclaré dans un communiqué que Blinken "a réitéré le soutien des États-Unis pour assurer la défaite du le Hamas, y compris à Rafah, mais a une nouvelle dit son opposition à une opération terrestre à grande échelle à Rafah".

La résolution, qui a été adoptée à la majorité (14 voix pour et une abstention, les États-Unis) demande un cessez-le-feu immédiat pendant le ramadan pour aboutir à un cessez-le-feu permanent, et la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages. Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a salué l’adoption de la résolution, soulignant l’importance de sa mise en œuvre, « Cette résolution doit être mise en œuvre. Un échec serait impardonnable » a-t-il déclaré dans un post sur la plateforme X.

L’ancien président Donald Trump, souvent considéré comme le président américain soutenant le plus l’entité sioniste, a lui aussi déclaré à un journal hébreu que l’occupation devait mettre fin à la guerre dans les territoires palestiniens parce cela lui coutait le soutien international.