Les mercenaires constituent l'une des brigades les plus importantes sur lesquelles l'armée d'occupation sioniste s'appuie dans sa guerre de génocide menée contre la bande de Gaza depuis octobre dernier.
Le gouvernement d’occupation conclut des contrats avec des sociétés de recrutement privées à travers le monde pour attirer des éléments militaires formés afin de renforcer ses rangs.
Des sources médiatiques ont révélé la présence de mercenaires de divers pays européens et des États-Unis à Gaza, participant à l'assassinat et à la torture des Palestiniens, dans le silence des gouvernements de ces pays, ce qui reflète leur complicité avec le régime.
Le site français "Médiapart" a indiqué que le député Thomas Bour du parti "La France insoumise" a engagé des procédures judiciaires concernant un cas potentiel de complicité dans des actes de torture à Gaza impliquant un citoyen franco-sioniste.
Il est maintenant indéniable que les bi-nationaux combattant dans les rangs de l'armée sioniste pourraient être impliqués dans des crimes de guerre.
Le site a publié une vidéo de 45 secondes tournée la nuit, montrant cinq soldats en uniforme militaire sioniste traitant des prisonniers qu'ils ont descendus d'un camion, les yeux bandés et les mains menottées. L'homme qui filme les insulte violemment en français en disant : "Avez-vous vu ces salauds, mon neveu, ces fils de p*** ?" L'homme continue de rire et de se moquer en français en montrant un prisonnier sans chemise, disant : "Regardez, il s'est uriné dessus. Je vais vous montrer son dos. Vous allez rire. Il a été torturé pour le faire parler. Avez-vous vu son dos ?" La vidéo montre ensuite le dos du prisonnier couvert de cicatrices.
Le site a souligné que les autres détails dans la vidéo confirment le contexte dans lequel elle a été tournée, précisant qu'il n'est plus rare de voir des vidéos montrant les prisonniers palestiniens subissant des humiliations publiques aux mains des soldats sionistes depuis le début des opérations terrestres dans la bande de Gaza. Cependant, cette vidéo est unique en son genre car elle semble avoir été filmée par un citoyen français combattant dans l'armée d'occupation.
Grâce aux informations disponibles dans les sources ouvertes et après avoir échangé des informations avec de nombreux soldats sionistes, il est apparu que le journaliste palestinien Younes Al-Tirawi connaissait le caméraman de la vidéo, un mercenaire de la ville de Lyon.
La justice française entamera bientôt une enquête, selon le site, après que le député Thomas Bour ait transmis l'affaire au procureur général à Paris et au bureau du procureur national chargé de la lutte contre le terrorisme, qui comprend une unité spécialisée dans les crimes contre l'humanité.
Le député a souligné la "complicité dans les crimes de guerre et les actes de torture" dépeints dans cette vidéo, appelant le système judiciaire à enquêter sur l'identité du cameraman.
Le site a noté que les autorités de communication de l'armée sioniste n'ont pas répondu à leur demande de commentaire sur cette vidéo, mais le ministère français des Affaires étrangères a réagi en déclarant que "cette vidéo est choquante et le comportement qu'elle montre est répréhensible".
Le ministère des Affaires étrangères a précisé que "la justice française est compétente pour examiner les crimes commis par des citoyens français à l'étranger, y compris dans le conflit actuel".
Selon Médiapart, cette situation particulière est permise grâce à l'accord signé en 1959 entre la France et le régime sioniste, qui stipule que les franco-sionistes peuvent être enrôlés quel que soit leur lieu de résidence par l'armée sioniste.
Bien que Thomas Bour ait demandé au Premier ministre de "suspendre immédiatement" cet accord permettant aux double-nationaux de servir dans l'armée sioniste, cela ne peut pas se faire immédiatement car il exige un préavis d'un an avant toute condamnation.
Les médias français estiment que le nombre de double-nationaux combattant actuellement dans l'armée sioniste est "de plus de 4 000", selon les informations fournies par l'armée sioniste au journal Libération en 2018, et il est probable que ce chiffre soit beaucoup plus élevé.
La France n'est pas la seule à envoyer ses citoyens participer à la guerre contre Gaza, mais il y a des mercenaires venant de nombreux pays occidentaux, africains et sud-américains.
Par exemple, la société de mercenaires américaine "FOG" se charge de former des groupes de combat et de les envoyer pour renforcer l'armée d'occupation sioniste.
Des rapports médiatiques basés sur des informations précises sur cette société ont révélé que le nombre de groupes de combat mercenaires engagés avec eux a atteint environ 11 groupes, chacun comprenant environ 20 membres formés et ayant des antécédents militaires de différentes nationalités telles que l'Ukraine, la Grande-Bretagne, l'Amérique, la France, l'Espagne et d'autres nationalités.
Le journal espagnol "El Mundo" avait déjà révélé que l'armée d'occupation sioniste avait recruté des mercenaires européens pour combattre dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Ces chiffres et informations reflètent le grand pouvoir que le régime sioniste exerce dans le monde entier, ainsi que le soutien qu'il reçoit de la part de l'Occident, qui est l'un des principaux complices dans les crimes de génocide contre les civils en Palestine. Cependant, les mécanismes légaux et judiciaires internationaux semblent incapables de mettre un terme à ces crimes flagrants, simplement parce que ces mêmes mécanismes ont été mis en place par ces mêmes pays occidentaux qui prétendent défendre les droits de l'homme dans un monde qui traverse une période difficile vers la naissance d'un système multipolaire qui pourrait être moins injuste."