L’Algérie a appelé toutes les parties maliennes à renouveler leur engagement en faveur de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, qui reste le "cadre idoine" pour la résolution de la crise dans ce pays et la préservation de sa souveraineté, indique mercredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger.
"Alors que la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) marque officiellement la fin de son mandat au Mali en ce mois de décembre, l’Algérie tient à lui exprimer, ainsi qu’à l’ONU et à son Secrétaire général, M. Antonio Guterres, sa reconnaissance pour la contribution et le soutien précieux qu’ils ont apportés à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et à la promotion de la paix et de la stabilité dans ce pays frère et voisin", lit-on dans le communiqué.
Elle saisit cette occasion pour réitérer sa "ferme conviction que ledit accord demeure le cadre idoine pour la résolution de la crise au Mali et pour la préservation, par des moyens pacifiques, de l'intégrité territoriale du Mali, de sa souveraineté et de son unité nationale", a affirmé le document, ajoutant que l'Algérie "appelle toutes les parties maliennes à renouveler leur engagement dans cette œuvre collective de paix et de réconciliation pour répondre aux aspirations légitimes de toutes les composantes du peuple malien frère à une paix et à une stabilité durables".
"L’histoire du Mali est jalonnée d’enseignements qui confirment sans ambages que les défis qui menacent sa stabilité, son unité et son intégrité ne sauraient être relevés que par le dialogue, l’entente et la réconciliation, trois vertus qui font l’essence de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger", a conclu le texte.