L’étau de la FIFA se resserre sur la FAF

La fédération internationale de football exerce une pression sur la fédération algérienne de football suite à une correspondance qu’elle lui a adressée, jeudi, dans laquelle elle lui demande des explications sur la plainte d’un joueur algérien contre la FAF.Dans sa correspondance, la FIFA a indiqué que la FAF a accordé, via la ligue nationale de football amateur, présidée par Ali Malek, des licences à de nouvelles recrues dans les rangs de l’Olympique de Médéa, en dépit du fait que ce club soit interdit de recrutement. Ce qui est en infraction aux dispositions de la circulaire n° 1628 adressée à l’ensemble des fédérations qui sont sous son égide en 2018.La correspondance de la FIFA a mis la FAF sous une énorme pression, notamment que le délai qui lui a été accordé pour répondre arrivera à terme ce mardi, soit d’ici trois jours et que la FAF est appelée à donner des explications qui ne soient pas en contradiction aux dispositions de la circulaire n°1628. De ce fait, la FAF est appelée à affirmer son respect des dispositions du bulletin, afin d’éviter une probable sanction de l’ensemble des sélections et des clubs algériens ainsi que ses arbitres.Pendant que les médias algériens mettaient en garde contre le non-respect des dispositions de la circulaire de la FIFA en question et ses répercutions, notamment, la limitation du seuil des dettes sur les sélections, les clubs algériens et les arbitres depuis l’époque de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, en passant par Kheireddine Zetchi, en arrivant à Amara Charef Eddine et Djahid Zefizef, le prédécesseur de Walid Sadi à la tête de la FAF a engagé une politique de fuite en avant, en choisissant de ne pas appliquer à la lettre les disposition de la circulaire en question, en permettant aux clubs débiteurs d’accorder des licences au détriment des droits des joueurs ayant des décisions définitives de la commission de résolution des conflits, obligeant les clubs de régler l’ensemble des salaires en retard entiers et sans plafonnement.Si la FAF a hérité un lourd fardeau, qui menace l’avenir du football algérien, les sélections, clubs et arbitres, suite à la mauvaise gestion et le non-respect des lois de la FIFA par les précédentes directions, il se trouve qu’elle est actuellement dans une course contre le temps pour trouver les preuves irréfutables contre la plainte du joueur qui a mis l’instance fédérale sous le microscope de la FIFA.Ce qui est clair, par ailleurs, c’est que le nouveau président de la FAF Walid Sadi s’engage et veillera à imposer aux clubs le respect strict des dispositions de la circulaire de la FIFA.