Les chauffeurs de taxi demandent la suspension des "applications numériques"

Les chauffeurs de taxi se sont rassemblés hier sur la place centrale syndicale à Alger pour demander la suspension de l’activité des entreprises de transport via des applications numériques, qu’ils jugent « étrangères » au secteur. Ils ont menacé de lancer une grève nationale s’il n y a pas de négociations qui leur permettraient de bénéficier de cette technologie et fermer la porte à "Ceux qui veulent éliminer l’activité des chauffeurs de taxi en créant un secteur parallèle en dehors de la profession".

Le Secrétaire général du Syndicat national des chauffeurs de taxi , Ait Houcine Sid Ali, a accusé le l’administration de prendre des décisions unilatérales sans impliquer le syndicat et a souligné que la seule exigence aujourd’hui est d’ouvrir les portes du dialogue. Il a fait savoir, dans le même contexte, que l’activité des chauffeurs de taxi avait considérablement diminué depuis l’introduction de telles applications, ce qui avait encore compliqué les problèmes professionnels accumulés depuis 20 ans, en particulier en ce qui concerne le gel de la licence d’exploitation et l’absence de stations, ainsi que la tarification était trop basse par rapport au pouvoir d’achat.