Le Général d'Armée, Saïd Chanegriha, Chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire (ANP), a affirmé, ce samedi, que "l'extrémisme est un phénomène, dont les origines remontent très loin dans l'histoire. Evolutif et complexe, ce dernier prend plusieurs formes d'expression, fondées sur des idéologies variables, dans le temps et l'espace, mais qui ont en commun la fausse croyance de détenir la vérité, l’intolérance, la haine et la violence qui évolue, parfois, jusqu’au terrorisme".Lors d’un colloque sous le thème "la géopolitique de l'extrémisme : origines, menaces, défis et mécanismes de lutte" qu’il a présidé, aujourd’hui, au cercle de l’Armée à Béni Messous, à Alger, Le Général d'Armée Chanegriha a souligné que ce dernier "ne peut être attribué à une religion, une société ou une idéologie quelconque". Et d’enchainer : « De même, la mauvaise mise en œuvre d’idées et de convictions peut évoluer vers des processus qui menacent l’identité, la pensée et même la stabilité des Etats".Le Général d'Armée a, également, abordé l'expérience algérienne dans le traitement de l'extrémisme à travers la lutte contre le phénomène du terrorisme. Une lutte, a-t-il ajouté, "qui a permis de mettre en échec les stratégies sournoises, qui visaient, aux travers de ce fléau intrus à la société algérienne, l'existence même de l’Etat".Il a fait mention, dans le même contexte, "de la contribution de la diplomatie algérienne dans la sensibilisation de la communauté internationale quant à la nature criminelle du terrorisme", rappelant que "l'Algérie a souffert, pendant toute une décennie, des affres de ce phénomène intrus, qui a menacé les fondements de l’Etat, le régime républicain en place, la cohésion identitaire de la société, et saboté l’économie nationale".
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