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Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi a affirmé, jeudi soir, que des groupes organisés œuvrant à la déstabilisation de la société et des institutions de l’Etat, étaient à l’origine du phénomène de la spéculation illicite et de la pénurie de certains produits de large consommation.« Il est incontestablement établi à tous que ces actes (inscrits dans le cadre de la spéculation illicite) sont devenus des crimes organisés commis par des groupes qui veulent déstabiliser la société et les institutions de l’Etat en alimentant le désespoir chez les citoyens et en frappant directement leur pouvoirs d’achat », a déclaré le garde des Sceaux à la Télévision algérienne.Il a indiqué que la spéculation illicite « est passée actuellement à un autre stade qui dépasse la flambée des prix. C’est ce qui se confirme d’après les preuves qui établissent que cette spéculation est désormais un acte organisé visant la déstabilisation directe de l’Etat ».Cet état de fait a conduit à l’annonce faite aujourd’hui sur la « classification des affaires ayant trait à la spéculation illicite dans la case des crimes qui sont traités au niveau du service de lutte contre le terrorisme et le crime organisé transnational », a-t-il souligné.Le ministre de la Justice a rappelé, à ce titre, « l’interpellation récente de réseaux de spéculateurs qui s’adonnent à des actes de contrebande sur les frontières ouest et est ».« Quid des produits qu’on trouve disponibles dans des pays voisins, voire même en France et non pas en Algérie, des produits pourtant subventionnés et protégés par des cadres juridiques réglementaires », s’est interrogé le ministre.« Nous ne voulions pas en arriver à ce traitement strict, mais les actes de sabordage aux conséquences dangereuses sur le citoyen nous ont poussé à prendre cette mesure », a-t-il fait observer.

 

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