La récente décision de la France de réduire le nombre de visas délivrés aux algériens, marocains et tunisiens comme « un moyen de pression sur leurs gouvernements » pour la réadmission des immigrés expulsés, est considérée par plusieurs experts comme « une méthode biaisée ».
L'approche de la France est "biaisée", a estimé Matthieu Tardis, chercheur à l'Institut français des relations internationales, du fait de la pandémie de Covid-19, "On a continué à délivrer des Ordres de Quitter le Territoire Français alors qu'on savait qu'elles ne seraient pas exécutées à cause du Covid-19", a-t-il observé, « l'Algérie ayant rouvert ses frontières très récemment cet été ». « On punit une partie de la population qui n'est pas concernée par les migrations", a-t-il regretté « souvent, les étudiants, commerçants ou touristes, dans des proportions démesurées par rapport au nombre d'expulsés ». Paris a en effet confirmé une baisse à venir de 50 % du nombre de visas délivrés pour les Marocains et Algériens et de 33 % seulement pour les Tunisiens, leur gouvernement ayant "manifesté plus de gestes de bonne volonté", estime la source sécuritaire à l’AFP.
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