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Le tribunal correctionnel de Toulouse a relaxé mardi 14 septembre un imam qui était jugé pour "incitation à la haine raciale" après un prêche en arabe diffusé sur les réseaux sociaux en 2017.Le ministère public avait requis fin juin six mois d'emprisonnement avec sursis, considérant que l'allocution de Mohamed Tataïat, l'imam de la Grande Mosquée de Toulouse, comportait "des stéréotypes antisémites"."Le tribunal ne retrouve pas dans les propos tenus par Mohammed Tataïat de volonté de provoquer à la haine ou à la discrimination", a indiqué le président du tribunal. "Les propos ont pu être tenus imprudemment mais pas dans une volonté de discriminer", a-t- il insisté.L'un des avocats de l'imam, Jean Iglesis, s'est félicité que le tribunal ait retenu "la personnalité de Mohamed Tataïat, un imam de paix et modéré, exerçant à Toulouse depuis 30 ans, et qui a toujours entretenu des liens étroits et d'amitié à l'égard de l'ensemble des communautés"."Nous saluons l’indépendance d’esprit du tribunal qui a résisté à une tentative inédite de voir criminaliser le commentaire parfaitement licite d'un hadith (recueil des actes et paroles du prophète Mahomet, ndlr) par un imam respecté depuis des années", ont réagi auprès de l'AFP ses deux autres avocats, William Bourdon et Vincent Brenghart.Pour rappel, l’ex ministre des affaires religieuses et des wakfs Mohamed Aissa avait affirmé au parlement en 2017 que l’Algérie suit avec un grand intérêt l’affaire de l’imam algérien Mohamed Tataïat, poursuivi en France pour antisémitisme et qu’elle ne l’abandonnera jamais.

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