Le Washington Post a publié une rectification concernant un article dans lequel il avait porté atteinte à la lutte du peuple sahraoui, en colportant de fausses accusations à l’encontre de son représentant légitime, le Front Polisario. Cette correction constitue un nouveau revers pour la propagande marocaine ainsi que pour les cercles et les lobbys auxquels elle fait appel afin de ternir la lutte du peuple sahraoui et l'image du Front Polisario.
Dans sa rectification, le journal américain indique que « le Front Polisario, qui lutte pour l’indépendance du Sahara occidental, nie tout lien avec l’Iran », soulignant que « suggérer que les combattants du Polisario puissent abandonner leur lutte de plusieurs décennies contre l’occupation marocaine au profit de conflits éloignés auxquels ils ne sont pas liés, n’est pas seulement absurde, c’est aussi une insulte à la dignité et à la détermination d’un peuple qui lutte pour sa liberté ».
Dans sa version initiale, le journal avait affirmé, sur la base d’accusations non fondées, que « des combattants du Front Polisario avaient reçu une formation militaire en Iran » et que « des centaines de ses combattants étaient retenus en Syrie ». La correction est intervenue suite à des pressions et des protestations dénonçant une couverture biaisée en faveur de l’occupation marocaine, couverture liée à l’activité d’une journaliste marocaine au sein du journal, qui aurait cherché à dénigrer le mouvement de libération sahraoui.
Selon l’Agence de presse algérienne, la journaliste à l’origine de l’article est marocaine et aurait diffusé des informations mensongères et trompeuses, en se basant sur des « sources anonymes », dans une tentative de dissimuler la vérité et de cibler un peuple en lutte pour sa liberté.
Le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies, Mohamed Sidi Amar, a confirmé à l’APS que la correction publiée par le Washington Post est intervenue après que le Front Polisario, via l’une de ses missions diplomatiques à l’étranger, a attiré l’attention du journal sur les nombreuses contre-vérités et fausses accusations contenues dans cet article concernant le Front Polisario et la lutte légitime du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance.
Le diplomate sahraoui a précisé que cet article « n’était qu’une simple répétition d’un ensemble de fausses allégations propagées par l’État occupant marocain, dans le but de semer la confusion autour de la lutte sahraouie, et de dissimuler les crimes qu’il commet dans les territoires sahraouis occupés, ainsi que le terrorisme d’État qu’il exerce au Sahara occidental depuis 1975 ».
De son côté, le vice-représentant de la République sahraouie auprès de l’Éthiopie et de l’Union africaine, Malanin Lakhal, a souligné l’importance de la correction publiée par le Washington Post au sujet de l’article qui avait porté atteinte au Front Polisario en le liant de manière inexacte au terrorisme.
Le diplomate sahraoui a insisté sur le fait qu’il est incontestable que « le conflit au Sahara occidental est un conflit de décolonisation, dans lequel le Front Polisario, mouvement de libération nationale reconnu au niveau international, mène une lutte légitime contre l’occupation marocaine ».
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