Le bureau de presse gouvernemental de Gaza a affirmé, ce samedi, que la poursuite de la fermeture des points de passage et l'épuisement des stocks de denrées alimentaires, de carburant et d'eau entraîneraient une catastrophe humanitaire sans précédent dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué officiel, le bureau a averti des risques de famine imminente si le blocus imposé à Gaza n'était pas levé. Il a précisé qu'il n'existait aucune alternative capable de compenser le manque crucial des besoins de base qui s'épuisent de manière alarmante, considérant que la levée du blocus et l'assurance d'un flux continu d'aide humanitaire sont la seule solution pour éviter une détérioration des conditions de vie.
Le bureau a insisté sur la nécessité d'une action urgente pour fournir les besoins essentiels de la population, soulignant que la situation actuelle présente un danger imminent pouvant entraîner des crises humanitaires incontrôlables si la situation perdure.
De son côté, l'organisation "Médecins Sans Frontières" a dénoncé l'utilisation par l'occupation de l'aide humanitaire comme une "moyen de pression " à Gaza, appelant à la levée du blocus strict et à la permission de l'entrée des approvisionnements de base.
Les dernières aides que les équipes de "Médecins Sans Frontières" ont pu faire parvenir à Gaza étaient composées de trois camions de fournitures médicales, le 27 février dernier.
Après la fin de la première phase de l'accord de cessez-le-feu, les forces sionistes ont fermé tous les points de passage vers Gaza pour empêcher l'entrée de l'aide humanitaire et menacent de prendre des mesures supplémentaires, allant jusqu'à la reprise des combats contre Gaza. L'ONU avait précédemment averti des conséquences humanitaires de l'arrêt de l'entrée de l'aide à Gaza.
Commentaires
Participez Connectez-vous
Déconnexion
Les commentaires sont désactivés pour cet publication.