Nation

La France instrumentalise le conflit avec l’Algérie

responsables français ne manquent aucune occasion impliquer l'Algérie discours politiques détourner l'attention société française crises internes. sembl.

  • 41663
  • 9:04 Min
La France instrumentalise le conflit avec l’Algérie
La France instrumentalise le conflit avec l’Algérie

Les responsables français ne manquent aucune occasion pour impliquer l'Algérie dans leurs discours et politiques afin de détourner l'attention de la société française des crises internes.
Il semble que le président Emmanuel Macron ait confié le dossier algérien à l'extrême droite pour éviter toute tension politique qui pourrait entraîner la chute du gouvernement, la dissolution du parlement ou la tenue d’élections présidentielles anticipées.
Les politiciens français cherchent n'importe quel prétexte, quelle que soit sa nature ou son ampleur, pour rendre l’Algérie responsable de la détérioration de la situation interne dans leur pays. Cela résulte notamment du recul du chiffre d’affaires dans le pays, des pressions exercées par l’administration de Donald Trump et la Russie, ainsi que de la défaite dans la guerre en Ukraine, sans oublier les tensions politiques qui menacent de conduire à une présidentielle anticipée.
A travers plusieurs communiqués, le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré que « l’Algérie semble être devenue l’objet de querelles politiques franco-françaises, où tous les coups sont permis dans une compétition attisée, dirigée et ordonnée par l’extrême droite ».
Le ministère a également souligné que cette dynamique, qui implique non seulement les forces politiques françaises mais aussi des membres du gouvernement, aura des conséquences imprévisibles sur l’ensemble des relations algéro-françaises.
Le ministère a précisé que, malgré l’escalade et les tensions provoquées par la partie française, l’Algérie n’a jamais initié une quelconque rupture. Elle a plutôt laissé la France assumer pleinement la responsabilité de cette situation. Tout au long de cette période, l’Algérie a fait preuve de calme, d’équilibre et de retenue, en s’attachant à un seul objectif : garantir les droits et devoirs envers ses citoyens résidant en France. Elle s’appuie, pour cela, sur la législation française, les accords bilatéraux ainsi que le droit européen et international, qui sont tous en faveur de l’Algérie, notamment en matière de protection consulaire de ses ressortissants.
Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé le recours excessif et arbitraire par la France à des décisions administratives visant à expulser des citoyens algériens tout en les privant des voies de recours légales garanties par la législation française elle-même.
L’Algérie réaffirme son attachement à sa stature internationale et au respect du cadre juridique qui régit la circulation des personnes entre l’Algérie et la France, sans sélectivité ni déviation des objectifs fixés conjointement par les deux pays.
Dans cette optique, Alger rejette catégoriquement tout discours fait de menaces, d’ultimatums et de pressions. Elle veille également à appliquer strictement et immédiatement le principe de réciprocité concernant toutes les restrictions imposées à la circulation entre les deux pays.
Elle met aussi en garde contre toute remise en cause de l'accord de 1968, lequel a déjà été vidé de sa substance. Toute modification unilatérale entraînerait une réponse similaire de la part de l’Algérie, incluant des mesures concernant d'autres accords et protocoles de même nature, sans exclure toute autre initiative jugée nécessaire à la défense des intérêts nationaux.
Le ministère des Affaires étrangères estime que l’extrême droite française a réussi à prendre en otage la relation entre l’Algérie et la France, l’exploitant à des fins politiciennes indignes de son importance et de son histoire.
Dans ce contexte, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères a annoncé l’adoption de mesures restrictives concernant l’entrée et la circulation sur le territoire français pour les ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spécifiques leur permettant d’être exemptés de visa.
Le gouvernement algérien a exprimé sa surprise et son indignation face à cette annonce, qui n’a fait l’objet d’aucune consultation préalable, contrairement aux dispositions de l’article 8 de l’accord franco-algérien sur l’exemption mutuelle de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de service.
Cette décision est perçue comme un nouvel épisode dans une longue série de provocations, menaces et pressions exercées contre l’Algérie. Toutefois, elle n’aura aucun effet sur le pays, qui ne se soumettra à aucun diktat. Au contraire, l’Algérie réagira à toute mesure portant atteinte à ses intérêts par des mesures équivalentes, immédiates et fermes.
L’Algérie avait déjà dénoncé des témoignages concordants de ses ressortissants signalant des traitements provocateurs, humiliants et discriminatoires de la part des services de la police aux frontières dans les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et d’Orly. Après vérification de ces informations, le secrétaire d’État chargé de la communauté nationale à l’étranger, Sofiane Chaïb, a convoqué l’ambassadeur de France en Algérie pour exprimer la protestation officielle du gouvernement algérien contre ces pratiques inacceptables.
L’Algérie a également réaffirmé son refus catégorique de toute atteinte, sous quelque forme que ce soit, à la dignité de ses citoyens, ainsi que de leur instrumentalisation comme moyen de pression, de provocation ou de chantage. Le secrétaire d’État a exigé que l’ambassadeur transmette à son gouvernement la nécessité de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ces agissements inacceptables, qui portent atteinte en premier lieu à l’image du gouvernement français lui-même.
À travers cette campagne hostile contre l’Algérie, les autorités françaises cherchent à détourner l’opinion publique de leurs échecs répétés et à exercer des pressions sur Alger en lui attribuant des accusations infondées. Elles utilisent notamment la question des Algériens en situation irrégulière sous le coup d’obligations de quitter le territoire français.
Des observateurs estiment que cet acharnement français contre tout ce qui touche à l’Algérie est directement lié aux prochaines élections présidentielles. L’objectif serait de dissuader la communauté algérienne en France de jouer un rôle clé dans la désignation du futur locataire de l’Élysée. Tous les indicateurs laissent penser qu’une présidentielle anticipée est en préparation, en raison de la chute vertigineuse de la popularité d’Emmanuel Macron.

Les responsables français ne manquent aucune occasion pour impliquer l'Algérie dans leurs discours et politiques afin de détourner l'attention de la société française des crises internes.
Il semble que le président Emmanuel Macron ait confié le dossier algérien à l'extrême droite pour éviter toute tension politique qui pourrait entraîner la chute du gouvernement, la dissolution du parlement ou la tenue d’élections présidentielles anticipées.
Les politiciens français cherchent n'importe quel prétexte, quelle que soit sa nature ou son ampleur, pour rendre l’Algérie responsable de la détérioration de la situation interne dans leur pays. Cela résulte notamment du recul du chiffre d’affaires dans le pays, des pressions exercées par l’administration de Donald Trump et la Russie, ainsi que de la défaite dans la guerre en Ukraine, sans oublier les tensions politiques qui menacent de conduire à une présidentielle anticipée.
A travers plusieurs communiqués, le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré que « l’Algérie semble être devenue l’objet de querelles politiques franco-françaises, où tous les coups sont permis dans une compétition attisée, dirigée et ordonnée par l’extrême droite ».
Le ministère a également souligné que cette dynamique, qui implique non seulement les forces politiques françaises mais aussi des membres du gouvernement, aura des conséquences imprévisibles sur l’ensemble des relations algéro-françaises.
Le ministère a précisé que, malgré l’escalade et les tensions provoquées par la partie française, l’Algérie n’a jamais initié une quelconque rupture. Elle a plutôt laissé la France assumer pleinement la responsabilité de cette situation. Tout au long de cette période, l’Algérie a fait preuve de calme, d’équilibre et de retenue, en s’attachant à un seul objectif : garantir les droits et devoirs envers ses citoyens résidant en France. Elle s’appuie, pour cela, sur la législation française, les accords bilatéraux ainsi que le droit européen et international, qui sont tous en faveur de l’Algérie, notamment en matière de protection consulaire de ses ressortissants.
Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé le recours excessif et arbitraire par la France à des décisions administratives visant à expulser des citoyens algériens tout en les privant des voies de recours légales garanties par la législation française elle-même.
L’Algérie réaffirme son attachement à sa stature internationale et au respect du cadre juridique qui régit la circulation des personnes entre l’Algérie et la France, sans sélectivité ni déviation des objectifs fixés conjointement par les deux pays.
Dans cette optique, Alger rejette catégoriquement tout discours fait de menaces, d’ultimatums et de pressions. Elle veille également à appliquer strictement et immédiatement le principe de réciprocité concernant toutes les restrictions imposées à la circulation entre les deux pays.
Elle met aussi en garde contre toute remise en cause de l'accord de 1968, lequel a déjà été vidé de sa substance. Toute modification unilatérale entraînerait une réponse similaire de la part de l’Algérie, incluant des mesures concernant d'autres accords et protocoles de même nature, sans exclure toute autre initiative jugée nécessaire à la défense des intérêts nationaux.
Le ministère des Affaires étrangères estime que l’extrême droite française a réussi à prendre en otage la relation entre l’Algérie et la France, l’exploitant à des fins politiciennes indignes de son importance et de son histoire.
Dans ce contexte, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères a annoncé l’adoption de mesures restrictives concernant l’entrée et la circulation sur le territoire français pour les ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spécifiques leur permettant d’être exemptés de visa.
Le gouvernement algérien a exprimé sa surprise et son indignation face à cette annonce, qui n’a fait l’objet d’aucune consultation préalable, contrairement aux dispositions de l’article 8 de l’accord franco-algérien sur l’exemption mutuelle de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de service.
Cette décision est perçue comme un nouvel épisode dans une longue série de provocations, menaces et pressions exercées contre l’Algérie. Toutefois, elle n’aura aucun effet sur le pays, qui ne se soumettra à aucun diktat. Au contraire, l’Algérie réagira à toute mesure portant atteinte à ses intérêts par des mesures équivalentes, immédiates et fermes.
L’Algérie avait déjà dénoncé des témoignages concordants de ses ressortissants signalant des traitements provocateurs, humiliants et discriminatoires de la part des services de la police aux frontières dans les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et d’Orly. Après vérification de ces informations, le secrétaire d’État chargé de la communauté nationale à l’étranger, Sofiane Chaïb, a convoqué l’ambassadeur de France en Algérie pour exprimer la protestation officielle du gouvernement algérien contre ces pratiques inacceptables.
L’Algérie a également réaffirmé son refus catégorique de toute atteinte, sous quelque forme que ce soit, à la dignité de ses citoyens, ainsi que de leur instrumentalisation comme moyen de pression, de provocation ou de chantage. Le secrétaire d’État a exigé que l’ambassadeur transmette à son gouvernement la nécessité de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ces agissements inacceptables, qui portent atteinte en premier lieu à l’image du gouvernement français lui-même.
À travers cette campagne hostile contre l’Algérie, les autorités françaises cherchent à détourner l’opinion publique de leurs échecs répétés et à exercer des pressions sur Alger en lui attribuant des accusations infondées. Elles utilisent notamment la question des Algériens en situation irrégulière sous le coup d’obligations de quitter le territoire français.
Des observateurs estiment que cet acharnement français contre tout ce qui touche à l’Algérie est directement lié aux prochaines élections présidentielles. L’objectif serait de dissuader la communauté algérienne en France de jouer un rôle clé dans la désignation du futur locataire de l’Élysée. Tous les indicateurs laissent penser qu’une présidentielle anticipée est en préparation, en raison de la chute vertigineuse de la popularité d’Emmanuel Macron.

Partager

Fermer
Fermer