Alors que les autorités françaises persistent à intensifier la crise avec l'Algérie sous la pression de l'extrême droite, certaines voix continuent d’appeler à une correction de cap avant qu'il ne soit trop tard.
Parmi elles, Éric Coquerel, député et président de la commission des finances de l'Assemblée nationale (chambre basse du Parlement), membre du parti d'opposition "La France Insoumise".
Dans une déclaration à la chaîne BFMTV, ce mercredi, il a affirmé que "ce que fait la France avec l'Algérie est une faute historique."
Il a ajouté "Il faut revenir à la source de la crise, qui est la reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur les territoires sahraouis occupés, en totale contradiction avec la légitimité internationale. La question du Sahara occidental est traitée par les instances de l’ONU, et pour l’Algérie, cela constitue une provocation inacceptable."
Le député a également critiqué le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, en déclarant : "Je pense que Retailleau ignore que la colonisation française de l’Algérie est finie. Les relations avec l’Algérie ne sont pas gérées par le ministre de l’Intérieur."
Il a conclu en disant "Si notre parti arrive au pouvoir, notre première visite officielle sera en Algérie pour établir des relations d’égal à égal."
Les déclarations d’Éric Coquerel interviennent quelques heures après l’annonce, par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, de mesures restreignant l’entrée de responsables algériens sur le territoire français. Une décision à laquelle le ministère algérien des Affaires étrangères a répondu, mercredi, par un communiqué mettant en garde contre les conséquences de cette escalade sur les relations entre les deux pays.
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