38serv
Après l'annonce des résultats définitifs de l'élection présidentielle par la Cour constitutionnelle, confirmant la réélection d'Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat, la phase électorale est désormais clôturée, ouvrant la voie à une nouvelle étape de défis et de réalisations. Une fois que le président Tebboune aura prêté serment, il entamera son mandat dans un contexte international marqué par des crises et des conflits de diverses natures.
Sur le plan intérieur, Tebboune devra faire face à d'importants défis économiques. Parmi ceux-ci, la poursuite de la diversification de l'économie pour réduire la dépendance aux revenus pétroliers. Bien que la situation économique du pays soit jugée « confortable », la concrétisation de certaines promesses électorales, telles que la construction de deux millions de logements, la résolution des problèmes d'approvisionnement en eau et la poursuite des augmentations de salaires et des allocations chômage, représente un véritable défi.
Il est également attendu que le président soumette des projets de lois concernant les collectivités locales, l’administration territoriale, et d'autres réformes comme la création de 100 nouvelles wilayas, tel qu'évoqué par son directeur de campagne.
Sur le plan international, Tebboune devra naviguer dans un environnement géopolitique complexe. Il s'agit notamment de gérer les répercussions des crises au Sahel et en Libye, qui ont un impact direct sur la sécurité nationale de l'Algérie. Les relations avec le Maroc devraient rester tendues, compte tenu des tensions persistantes entre les deux voisins. En revanche, la consolidation des relations avec la Tunisie, la Mauritanie et la Libye pourrait être une priorité pour renforcer la coopération régionale.
En matière de politique étrangère, Tebboune est attendu sur la scène internationale pour renforcer l'influence économique de l’Algérie et s’adapter aux changements mondiaux, notamment à travers l'émergence d'un monde multipolaire et la gestion des relations avec des puissances telles que les BRICS, malgré le refus récent de l'adhésion de l'Algérie à ce groupe.
En résumé, ce second mandat de Tebboune sera marqué par des défis économiques, sociaux et diplomatiques considérables, avec pour objectif de réaliser ses engagements et de renforcer le rôle de l’Algérie dans la région et sur la scène internationale.